Le piège de la fac de japonais – II

Il y a quelque temps (plus d’un an maintenant), j’ai écris un article sur la fac de japonais sous un angle assez polémique en parlant de piège. Aujourd’hui, on va voir comment il est possible de sortir du piège en question avec un exemple concret…

 

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La Fac de jap choix logique des fans du Japon

La fac de japonais, c’est souvent un choix facile et logique pour les passionnés de manga, d’animes et autres mordus du Japon (j’ai moi même hésité longuement avant de me diriger  vers les maths qui ne m’ont d’ailleurs absolument pas réussi mais je suis déjà hors piste). Si les choses n’ont pas changé vous avez 2 choix :

– LLCE japonais
– LEA anglais japonais

Le piège dont je parle c’est celui de la LLCE. Pour résumer mon point de vue, la LLCE japonais c’est BATTLE ROYALE !! En particulier à Paris. Que ce soit à l’INALCO ou Paris 7 c’est la même. Il y a beaucoup de monde à l’entrée pour trop peu de place en sortie…

Que se soit pour avoir un stage, une bourse d’étude au Japon et même un emploi, il faut faire partie des premiers. Si vous êtes moyen ou que vous faites partie des suiveurs, vous avez de forte chance d’abandonner en cours de route. Au final, vous aurez perdu des années à apprendre une langue qui ne vous servira à rien…car même pas valoriser en France…

Parce que la pression d’avoir des résultats aura complètement effacer votre passion pour le japonais. Il suffit d’arriver en première année pour voir la différence de niveau entre les faux débutants et les vrais qui arrivent comme de fleurs et qui se font larguer dès les premières semaines.

Le problème c’est que beaucoup trop d’étudiants attendent les cours des profs. Ils attendent que les profs donnent les leçons pour avancer. D’autre part, le rythme d’étude qui parait rapide de l’extérieur (surtout quand on ne connais rien au Japonais) est en faite assez lent. Il faut 4 ans pour atteindre un niveau de langue courant… au lieu d’un an dans une école de préparation a l’université au Japon…

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Comment se sortir du piège tout en restant à la fac ?

Le meilleur moyen de s’en sortir c’est de prendre les devant, et d’utiliser ses trous dans l’emploi du temps pour booster son apprentissage du Japonais.

Il n’y a en faite au Japon qu’un faible proportion de diplômé en japonais. Les seules personnes que je connaisse dans mon entourage par exemple on soit un double diplôme soit appris le japonais en Autodidacte pendant qu’ils étaient en fac de japonais…

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L’exemple d’un ancien de l’INALCO devenu JET.

 

Denis (nom d’emprunt) était étudiant en première année de l’INALCO lorsque nous nous sommes rencontrés. Il ne parlait pas encore japonais. Mais il était choqué de voir que d’autres, qui n’avaient jamais mis les pieds en fac de japonais parler aussi bien que des étrangers ayant vécus plusieurs années au Japon (un ami dans ce cas là était justement présent ce jour là).

Ça l’a motivé à vouloir atteindre un niveau de langue courant en Japonais. Il a donc étudié et mis en pratique les conseils et astuces que mon ami lui avait donné (je reviens dessus la semaine prochaine).

Résultat :

Quelques mois après être entrée en troisième année de licence, Denis a obtenu le JPLT1, sans JAMAIS avoir mis les pieds au Japon ! Ce qui lui a ouvert les portes d’une bourse d’étude d’un au Japon. Puis une fois ses diplômes obtenu il a postulé pour le JET et aujourd’hui il est au Japon pour au moins 3 ans…

Tous simplement parce qu’il n’a pas attendu ses profs pour bosser son Japonais…

Il n’est pas le seul. D’autres avant lui ont réussi avec la même stratégie :

Apprendre le japonais en autodidacte à côté des cours… (plus d’infos la semaine prochaine).

 

頑張ってね!

 

Wilde

A lire absolument :

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