3 erreurs fatales que j’ai faites en arrivant au Japon

Bioman Force Rouge ! Non ce n’est pas moi sur la photo, mais ce que j’ai fait comme connerie est peut-être du même niveau en moins marrant.

Je croyais avoir tout prévu.

  • J’avais repéré et réserver mon futur logement.
  • Mes CVs étaient formatés avec l’adresse.
  • J’avais déjà des rendez-vous pour des entretiens.
  •  Mes emails étaient prêt à partir il ne me manquait plus que mon nouveau numéro de portable que j’allais acheter sur place.

Mon visa Vacances-travail en poche, je suis arrivé au Japon en Avril 2010, plus exactement le 1er avril 2010. J’étais prêt pour travailler le 2 avril s’il le fallait.

Je pensais trouver du travail dans les 2 semaines 1 mois après mon arrivé. Mais un mois plus tard toujours rien. Ce n’est pas fautes de ne pas avoir eu d’entretien non c’est que j’ai commis pas mal d’erreurs dans ma préparation.

 

1 – Logement loin du centre-ville

 

[dropcap_2] L [/dropcap_2] orsque vous chercher un appartement sur Tokyo, alors que vous n’avez pas encore de travail. Veillez bien à vous informer sur horaire des trains aux heures de pointes.

Avant d’arrivée au Japon en avril 2010. Je m’étais arrangé pour louer un appartement à environs 30-45 minutes de Shinjuku. Du moins c’est ce que je croyais.

Pendant les 3 mois où je cherchais mon job, je ne me suis aperçu de rien. Et pour cause, la plupart de les rendez-vous étais fixé l’après-midi. C’est seulement lorsque j’ai commencé à travailler et à sortir le matin pour le rendre au boulot que j’ai compris.

Oh le bordel ! Les trains express deviennent tous des omnibus !! Ainsi il fallait se lever à 5h du mat et sortir de chez soit à 6:55 pour arriver au bouleau à 9:15. La prochaine fois que vous regardez les horaires de train regarder bien les horaires Aux heures de pointes, à moins que vous ne voulez passez 4:30 dans les transports … debout… pardon écrabouiller.

Mais le plus dur c’est le cout du transport… 900 yens allez simple 1800 yens aller-retour par JOUR.

Sur un seul mois je retrouvais à dépenser entre 39 600 et 41 400 yen (396 – 414 euros) par mois juste pour aller au boulot.
Prêt de 2 ans de métro à Paris, avec une carte Imagin R 3 zones à l’année avec la moitié remboursé par le conseil Régional !!

Combien ça m’a coûté ?

Plus de 20 000 yens, très très dur quand on est dans le besoin.

Mon employeur de l’époque ne me remboursait qu’à hauteur maximale de 20 000 yens.

 

 

2 – Japonais de quartier

 

[dropcap_2] B [/dropcap_2] ien que je n’ai jamais réussi à passer le JLPT 2 (J’ai pourtant essayé 2 fois sans succès, quoi de mieux qu’arriver le jour de l’examen comme une fleur en ayant réellement bossé que 10 heures sur les 1 100 à 2 000 heures recommandés…) je suis arrivé au Japon avec un assez bon niveau à l’oral et à l’écritJe n’avais pas de problème pour lire les annonces d’emploi et rédiger des emails de réponses aux recruteurs. Malgré tout, j’ai manqué certaines opportunités à cause de cette fainéantise.

Ce qui m’a manqué ?

Un certain niveau de langage communément appelé keigo. C’est le japonais qui est utilisé dans les entreprises et les relations commerciales et humaines au Japon.  J’en parlais déjà ici.

Si vous partez au Japon avec un bon keigo, c’est comme si vous avez déjà 4 numéro sur 5 du loto. Avec un bon background professionnel vous pouvez décrocher les postes jackpot qui peuvent changer votre vie. Même si comme moi vous n’avez pas de don particulier et que en France vous êtes transparent voir invisible (voir est un mauvais choix je l’admets).

Ce que j’ai loupé ?

Un poste chez Google Japan en autre.

 

3 – Tenue vestimentaire trop colorer

 

[dropcap_2] V [/dropcap_2] ous aimez les chemises de couleur ? Moi aussi. Malheureusement ce n’est pas le cas de tout le monde. En tout cas au Japon c’est assez difficile d’en porter si on n’est pas artiste ou yakuza.

Pour mes premiers entretiens au Japon, je portais ce que je j’avais sous la main. Costume Gris chemise rose, cravate mauve par exemple (tous les goûts sont dans la nature hein !). Autre exemple, costume marron, chemise bleue avec une cravate rayé bleu-marron. Rien de choquant, on en voit partout dans nos contrées… Mais pas au Japon.

Lorsque vous vous baladez un petit peu dans les rues, pas besoin de trop chercher les couleurs nationales du Salaryman sont affichées partout, Noir, blanc, bleu ou quelque chose comme ça. Costume sombre, chemise blanche et cravate sombre de non fantaisiste et surtout pas noir uni (c’est réservé pour les enterrements).
Suite à pas mal d’entretiens et tests infructueux, j’ai donc décidé d’investir dans une chemise blanche, la seule couleur que je n’avais pas et un costard noir, qui sont devenus ma peau… pendant les mois ou je cherchais un taff.

Vous me direz que cela m’a aidé à trouver une poste …ce serait mentir. Mais je pense que cela m’a permis de ne pas me faire tirer avant même le début des hostilités.


Avez-vous aussi fait des erreurs lors de vos recherches d’emploi ?

Au Japon ou ailleurs ?

Qu’en avez-vous en retiré  ?

Comment vous en êtes vous sortie ?

 

Dans tous les cas, que la force soit avec vous et n’oubliez pas votre panoplie vous en aurez peut être besoin.

Bon courage

Wilde

Credit photo : Engineers Assemble! de Karlocamero prise a Ome-shi

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