Aujourd’hui je fête mes 5 ans au Japon

Aujourd’hui je fête une anniversaire ! Cela fait exactement 5 ans, que je suis au Japon (ce n’est pas un poisson d’avril). Le premier avril 2010, j’avais d’ailleurs peur que le pilote nous en fasse une bonne cours de vol… heureusement ce n’est pas arrivé. J’ai eu de la chance, j’en profite encore aujourd’hui. Merci Air China.

 

En cette occasion, j’aborde dans les lignes qui suivent, mes dernières réflexions personnel sur l’école, son impact sur nous et l’erreur qui empêchent 90% des gens de réussir leurs vies et d’accomplir leurs rêves une fois sortie du système scolaire…

A l’école et pendant toute notre scolarité, il est facile de s’orienter. Nous n’avons pas besoin de trop planifier les choses. Nous savons que pour faire médecin, il faudra faire un Bac S. Puis passer par une prépa médecine avant de réussir le concours laminaire de première année (merci Numerus Clausus) et d’intégrer la deuxième année. Mais ce n’est pas fini, il faudra continuer à fournir des efforts, devenir interne et quelques années plus tard être diplômé… C’est comme ça pour la médecine. Et c’est pareil pour toutes autres professions.

 

Mais une fois sortie du système scolaire, c’est le bordel complet. Sans les repères et la structure procuré par l’école, nous sommes souvent perdus. On va de job en job sans réel objectif. Sauf peut-être celui d’augmenter son salaire, qui pour 97% des gens est aussi synonyme d’augmenter ses dépenses… Bref ce n’est pas une superbe opération. Je reviendrais dessus prochainement…

Ce dont je veux attirer votre attention, c’est l’importance d’avoir des objectifs précis. Une destination, un but et ceux pas seulement pour dans 6 mois ou pour l’année prochaine, mais pour toute votre vie. Vous allez pouvoir planifier votre vie autour de ces objectifs. Et ainsi, accomplir beaucoup plus grâce à eux.

 

Imaginez que vous avez un sosie. Le mec ou la fille n’allait pas à l’école pendant que vous vous cassiez le cul sur les bancs. Il/elle n’avait pas non plus d’objectifs, de buts ou de destination dans la vie. Aujourd’hui vous pensez qu’il fait quoi votre sosie ?

Il y a de forte chance qu’il n’aille pas plus loin que chasseur, cueilleur à mon avis. C’est un choix qui se respecte, aucun jugement. Seulement, si vous êtes sur ce site, si vous lisez ces lignes, c’est que vous avez sans aucun doute, de plus grandes ambitions, de plus grand rêves.

Et pour les réaliser, on vous demandera plus que des connaissances et des compétences en chasse et cueillette.

Le problème c’est qu’une fois qu’on sort de l’école on se transforme souvent en chasseur, cueilleur. Parce qu’on n’a pas de plan de carrière précis, parce qu’on n’a pas d’objectifs de vie, parce qu’on ne voit pas plus loin de les prochaines vacances, ou le noël suivant…La suite bah on verra bien… on n’est pas encore là !  Et sans s’en rendre compte on entre dans le club très ouvert des 90%…

Ne tombez pas dans ce piège à la sortie de l’école.

 

Construisez votre vie, autour de vos rêves et de vos ambitions. C’est ce que je vous propose de faire ensemble aujourd’hui.

 

90% des gens planifient mieux leurs vacances qu’ils ne planifient leurs vies…

Jim Rohn

 

La plupart des gens planifient mieux leurs vacances, qu’ils ne planifient leurs vies. Et pourtant le planifié ca vie ce n’est pas plus compliqué que planifier ses vacances. En fait, c’est exactement le même processus :

1. Choisir une destination, un objectif précis

 

Lorsque vous décidez de partir en vacances vous définissez à l’avance le pays et la ou les villes. Il faut faire pareil pour votre vie. Définir à l’avance ce que vous voulez devenir ? Le niveau de compétence ou de reconnaissance que vous voulez atteindre ? Je me répète mais c’est important.

Ou voulez-vous être  1 an, dans 5 ans dans 10 ans… dans 30 ans ?

Si vous ne savez pas alors c’est le moment d’y réfléchir. On ne vit qu’une seule fois et le temps passe tellement vite… En plus de ces raisons, si vous n’avez pas de plan pour vous même, d’autres en ont pour vous. Mais en général, il n’y a pas grands choses pour vous dedans. Une petite fiche de paie tout au plus…

 

Vous ne pouvez pas vous dire on verra plus tard. Parce que plus tard, c’est souvent trop tard. Vous aurez d’autres préoccupations, d’autres responsabilités, d’autres problématiques à résoudre. Entre temps, de nombreuses portent et passages se seront fermés. Vous aurez moins de choix car plus on avance avec l’âge et moins c’est facile.

Donc allez faire une petite promenade, s’il le faut mais pensez-y.

Ne laissez pas les événements et les vicissitudes de la vie dicter pour vous. Sinon vous deviendrez une victime, comme on voit souvent à la TV. C’est la crise, c’est la politique, c’est le voisin du dessus, c’est mon patron, c’est ma couleur de peau, c’est ma religion,… Si vous n’êtes pas content. Changez ! Bougez ! Vous n’êtes pas un arbre !

 

Au Japon je connais des arabes, des noirs, des hindous qui vivent confortablement. Ils ont des emplois reconnus, certains passent même à la TV régulièrement, alors qu’en France ils étaient parqué dans le 93, ou au fin fond de la campagne… Ils n’ont pas attendus que la politique, que le ciel deviennent plus clément, plus favorable, si se bougent et s’activent…(J’en ferai peut-être un prochain article…)

2. Regardez et comparer les vols

 

C’est l’une des parties les plus stratégiques pour des vacances. Et dans la vie elle l’est encore plus.

 

Dans notre cas, il ne s’agit plus de faire des recherches sur les vols et de comparer les prix. Il s’agit de rechercher, de répertorier et d’étudier toutes les voies possibles pour atteindre sa destination.

 

Comme pour les vols, vous aurez des voies directes sans escale en un temps record. D’autres qui vous demandent plus de temps. D’autres encore où l’escale sera obligatoire, il faudra alors faire attention que l’escale ne soit pas trop longue et surtout de ne pas oublier le vol suivant.

Une fois que vous avez comparé toutes ces voies. Vous vous décidez en fonction de vos capacités, de vos aptitudes et des critères qui vous conviennent. Certains comme moi n’ont pas le choix et doivent absolument faire une escale. Alors que d’autres avec plus de moyens financiers, intellectuels ou relationnels prendront un vol direct.

 

Dans tous les cas, il faut faire des choix. Monter dans un avion, avant que quelqu’un ne vous pousse dans le sien en partance pour une destination inconnue. Et gare à l’atterrissage si vous arrivez dans un endroit, un environnement, une position qui ne vous plait pas…

 

3. Regardez et comparer les hôtels

 

Comme pour les hôtels, il faut observer les entreprises dans lesquels vous êtes susceptible de travailler. Etre en permanence à’ écoute du marché. Et de temps en temps, changer pour voir s’il n’y a pas de meilleures opportunités.

 

Si vous faites ça. Vous n’aurez pas à craindre le chômage. Vous aurez en permanence des entreprises à contacter que vous pouvez rejoindre. En développant votre réseau, vos compétences et votre expertise, vous pourrez même passer de l’autre côté de la barrière. Vous serrez dans la petite liste des chasseurs de têtes. On vous traquera, manipulera votre secrétaire pour vous atteindre et vous faire des propositions alléchantes…

 

4. Faire votre liste et préparer ses bagages

 

Combien de chaussette aurez-vous besoin ? Combien de chemisette ? Combien de jupes ? Aurez-vous besoin de sandale ? Un maillot de bain ? Autant de question que tout le monde se posent avant de faire ses valises. Pour y répondre vous vous basez sur les données que vous avez déjà en possession sur votre destination.

 

• Nombre de jour du séjour
• Altitude
• Température
• Météo
• Installations
• Etc…

 

Dans votre planning de vie c’est pareil. Vous devez faire vos devoirs. Faire des recherches et en savoir plus sur ce que vous voulez devenir. C’est pour ça aussi que vous devez être le plus précis et spécifique possible. Quitte à changer de destination en cours de route. Si vous vous apercevez que votre destination actuelle ne vous plait plus.

 

Une fois que vous saurez ce que vous voulez devenir. Ce que vous voulez faire de votre vie. Il sera plus facile d’avoir les informations comme :

 

• Quels diplômes nécessaires ?
• Quelles expériences ?
• Quelles compétences ?
• Le japonais ou l’anglais sont-ils vraiment indispensable ?
• Les diplômes et certifications que j’ai déjà, vont-ils me servir ?
•  Etc…

 

Ensuite vous n’aurez plus qu’à faire vos courses. D’acheter (de s’instruire ou d’apprendre) et de plancher sur ce qu’il vous manque. Puis de cochez votre liste de choses (compétences, expériences, diplômes, relations,…) à emporter  (j’espère que vous en avez une). Et une fois votre liste complète, vous n’aurez plus qu’à fermer votre valise et partir…

5. Partir

 

Même si vous avez tout vu et revu, tout planifié. Il arrive que les choses ne se passent pas comme prévu. Vous n’avez pas dormi depuis 3 jours à cause de l’adrénaline dans votre système sanguin. Le jour de votre départ, votre réveil n’a plus de batterie. Un bouchon, la pluie, vous arrivez en retard pour l’enregistrement du vol et vous devez payer un surplus pour partir une semaine plus tard.

 

Puis, lors qu’enfin vous prenez votre vol – une semaine plus tard -, il est détourné à cause d’un panne. Vous devez passer la nuit dans un hangar militaire sibérien, en attendant que votre avion soit réparé. Avec pour seul matelas, une couverture d’avion Aéroflot, aussi épaisse qu’un T-shirt décathlon.

Le lendemain matin, vous êtes congelé. Vous ne savez plus si vous êtes vivant ou mort. Mais ce n’est pas grave. L’avion est réparé.  Vous pouvez repartir… Jusqu’au prochain problème…

 

Une fois arrivé sur place vous vous rendez compte que vous n’avez plus vos bagages !? Vos lunettes de soleil Ray Ban, vos Clarks, vos costumes et tout votre attirail de bataille n’est plus (disparu en Sibérie ?). Vous devez donc survivre à vos vacances uniquement avec ce que vous avez sur vous…

Mais ce n’est pas tout…

 

A l’hôtel on vous annonce qu’on n’accepte que les espèces. Problème, votre carte Visa est limitée à un plafond de retrait à l’étranger qui ne couvre pas la totalité des frais de l’hôtel. Et quand bien même vous payez en espèce, il ne vous restera plus rien à manger pendant une semaine… La plupart des restaurants de votre pays, ville de destination n’acceptant pas les cartes en dessous d’un certain montant…

Des vacances ça peut aussi ressembler à ça… Je caricature un toute petit peu. 90% du passage ci-dessus m’est déjà arrivé…* Peut-être à vous aussi ?

 

Pour votre projet de vie il faut s’attendre aux mêmes obstacles et péripéties. Le chemin et le vol que vous prendrez n’ira jamais tout droit. Vous aurez TOUJOURS des épreuves auxquelles faire face. Il faut s’y préparer, anticiper et les surmonter.

• Que faire si vous perdez tous vos diplômes ?
• Que faire si vous ne trouvez pas d’emploi ?
• Que faire si tout votre plan se trouve être foireux ?

Une part importante de ces problèmes ne pourra être résolue qu’une fois au pied du mur. Après avoir tout essayé, sans succès, mais en gardant l’espoir et en étant persévérant la solution viendra comme par enchantement… Pile au bon moment.

 

Mais pour ça il vous faudra être responsable. Admettre qu’il y a des choses que l’on ne peut pas changer. Qu’il est souvent plus simple de se changer soit même que de vouloir changer les autres, les taxes, les impôts, les stations de métro, le temps qu’il fait ou encore les saisons. Et SURTOUT il faudra AGIR… PASSER A L’ACTION (je le répète tout le temps).

 

Pour ça il faudra planifier et devenir le conducteur de votre véhicule. Ne restez pas dans le siège confortable du passager.

C’est sympa et séduisant de voir les paysages, d’être aux premières loges sans avoir à conduire. Mais c’est le siège le plus dangereux. Surtout lorsque vous ne savez où se dirige le conducteur. S’il fonce dans un platane, vous êtes mort.  Soyez le conducteur ! Celui qui dirige et qui a les commandes.

 

Si vous avez un plan, que vous agissez et que vous persévérez jusqu’à trouver le petit chemin caché derrière les fagots, qui mène à votre destination. Alors vous avez tout compris. Foncez.

Au boulot,

Wilde.

 

*: Pour les curieux tout sauf le détournement d’avion et la perte de bagage…

Pour vous aider à bien démarrer ou progresser dans votre l’apprentissage du Japonais. Je vous offre ce livre, (normalement vendu 2,99), dans lequel j’aborde les 4 piliers pour apprendre le japonais en autodidacte.

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Le truc c’est de lire, et ensuite d’appliquer.
J’ai essayé de rendre la lecture facile et le plus intéressant possible.

J’espère que cela vous permettra de passer à un autre niveau. Ayez confiance en vous!

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