Dans cet article, je partageais avec vous, le seul conseil que je donnerai à mes enfants si je devais mourir.
Mais au moment où j’écris ces lignes. Mon heure n’est pas encore venu. (Mais bon il ne faut pas tenter le diable non plus)
J’en profite donc pour vous raconter un épisode qui s’est passé avant Visajapon. Peu après mon arrivée au Japon en 2010, peut après l’obtention de mon emploi, et peu avant l’obtention de mon visa de travail…
Pour comprendre de quoi, je parle, il est important de lire mon article précédent avant ce qui va suivre. Cela vous aidera à comprendre pourquoi j’écris ceci…
En juillet 2010, le 13, plus exactement (ce n’étais pas un vendredi, lol) je commençais mon emploi au Japon.
D’après les discussions que j’avais eu avec mon employeur, si je bossais bien, la boîte dans laquelle j’étais, était prête à m’embaucher et sponsoriser mon visa de travail.
J’avais 6 mois pour faire mes preuves…
J’étais content, mais rien n’était fixé dans le marbre. Je pouvais a tout moment être jeter comme du papier Q tout mouiller.
J’étais embauché dans un cabinet d’avocats international, au cœur de Tokyo. Mon poste est de gérer toute l’infrastructure, les opérations, la maintenance et le support informatique de tout le bureau. En bref, tout ce qui a un bout d’électronique, ça me regarde.
De la négociation de contrat avec les fournisseurs en passant par le support utilisateurs ou les pannes de serveur durant la nuit. C’est moi qu’on appelle. Je suis le seul et l’unique point de contact informatique de mon entreprise à Tokyo.
Le genre de position où vous êtes comme un trapéziste sans filet… quand ca ne marche pas vous ne pouvez pas vous défausser. Comme ont dit, dans l’espace, personne ne vous entend crier…(dans mon cas, c’était pareil)…
Heureusement, la boîte étant international, j’avais (ou en tout cas je pensais avoir) l’aide d’un centre d’appel 24/24, 7/7, à New York… Au bout de quelques jours je me suis rendu compte que les mecs ne connaissent rien,… ou encore moins que moi…
Avec une tel responsabilité, je ne pouvais que m’adapter à ce nouvelle environnement. Faire en sorte d’être le plus « Likeable » possible. Mettre mes nouveaux collègues à l’aise le plus possible…
Et faire mon boulot jusqu’à obtenir ce visa de travail qui me permettrait plus longtemps sur le territoire. C’était ma chance, et je ne pouvais pas la laisser passer. Après 3 mois de recherches, d’entretiens qui n’avaient rien données.
J’avais enfin la chance de ma vie !
Je me suis adapté.
Je suis rapidement devenu potes avec d’autres collègues plus expérimentés que moi ailleurs en Asie. J’ai aussi renforcé mon amitié avec Google ! LOL ! (Sans Google, je ne serais pas là où je suis aujourd’hui…)
Bref, côté travail, j’ai fais tous ce que je pouvais. Le problème, c’était le visa… la boîte bien qu’employant des étrangers, n’avait jamais employé de français.
D’ailleurs tous les étrangers étaient tous des avocats. Ce qui correspondait parfaitement à la description de mon entreprise.
Mais elle n’avait jamais embauché de Français, et jamais en tant que staff…
Le truc, c’est que bien que je travail en informatique. Je n’ai qu’un BTS dans le domaine. Auquel s’ajoute une 3e année de commerce… qui n’a rien avoir avec la choucroute…
J’avais donc extrêmement peur de me manger un carton par l’immigration au motif que je n’avais pas de Bac+3 dans mon domaine d’embauche. Et que de nombreux japonais étaient plus compétent que moi pour faire le job… Ce qui serait entièrement justifié.
Je me suis donc mis à la recherche de précédent. De cas de français, qui avaient eu le visa de travail avec un BTS ou un niveau inférieur. Et si possible, qui correspondaient exactement à la situation :
Quelqu’un en visa Vacances Travail qui a changer pour un visa de travail (sans sortir du territoire)…
Je n’ai pas trouvé… mais j’ai trouvé séparément une personne ayant eu un visa de Vacances-Travail et qui est passé à un visa de travail sans avoir de BTS.
Et de l’autre côté, d’autres personnes relatant des histoires de passages de visa WH au Working sans sortir du territoire.
Je me suis donc dit que c’était possible. Et c’est ce que j’allais chercher à faire.
Mais pour y arrivé, je ne pouvais pas me satisfaire des longs billets de forums.
Il me fallait du concret. J’avais des doutes que je voulais absolument éliminé.
Vous savez, les histoires de visa, c’est souvent au cas par cas. Donc plus vous avez d’infos, et plus vous pouvez monter le votre.
Le plus important pour moi, c’était le visa. J’ai donc laissé un moment l’histoire de changement de territoire de côté, pour me concentrer sur une chose.
J’ai traqué tous les posts de la personne en questions. J’ai tous lu et tout recouper. Puis je l’ai contacté via MP (Message Privé).
- Par miracle (1), il m’a répondu.
- Par miracle (2), il était lui aussi sur Tokyo.
- Par miracle (3), il était aussi dans l’informatique.
- Par miracle (4), il avait du temps à me consacrer…
N’oublier pas, les miracles ne sont que le fruit de vos actions + bonus…
Donc nous nous sommes donnée rendez/vous dans un café près de Shinagawa.
- Par miracle (5), on se connaissait. On s’était déjà croisé à Paris, lors d’une rencontre franco-japonaise…
Là, je l’ai bombardé de questions.
- Comment il avait fait pour avoir son visa sans BTS ?
- Comment il avait trouvé sa boîte ?
- Son niveau en Japonais ?
- Les démarches à faire ?
- …
Toutes les questions qui me passaient par la tête… j’ai tout lâché.
Il a tout répondu.
Puis, il m’a donné des conseils et m’a dit que ce n’était pas difficile.
Si lui y étaient arrivé avec moins que moi, alors ça devait marcher pour moi aussi…
Ce ne sont pas ses paroles qui mon convaincu… ce n’est pas son expérience, ni ses conseils. Mais c’est sa présence…
Son aura….
Il dégageait une aura de sérénité, de bien être… lol
ça fait bizarre de dire ça !
Mais c’est comme ça que je le perçois aujourd’hui.
Comme je vous le disais dans l’article d’hier, rien que d’être avec lui. Qui avait réalisé ce que je croyais impossible… j’étais forcé d’admettre que « tout était possible« .
Je suis rentré chez moi avec une nouvelle réalité (miraculeuse).^^v
Ce n’était plus quelque chose que j’avais lu dans un article, sur un forum, ou que j’avais vu à TV ou dans une vidéo sur Youtube…
Changer de WH au Visa de Travail avec et meme sans BTS, c’était possible. Et j’allais tout faire pour répliquer sa réussite…et pourquoi pas, sans sortir du territoire japonais…^^
Mais sans l’avoir rencontré, sans être sortie de mon isolement, j’aurai eu des problèmes qui m’auraient empêcher d’atteindre les objectifs.
…
Deux mois avant la fin la période d’essai, mon entreprise m’indique qu’elle est prête à m’embaucher. C’est maintenant juste une question de papier.
Heureusement, j’ai déjà tout préparé, tout classé et je suis prêt à faire toutes les démarches tout seul comme un grand.
Ce que j’ai fait…
Finalement, j’ai pu changer de visa vacances-travail au visa de travail 9 mois après mon arrivée…sans sortir du territoire.
Si j’ai pu le faire, vous le pouvez aussi…
Je n’ai pas de talent, je n’avais pas de connexion, je n’ai pas de diplôme extravagant, je n’ai pas fait d’école de langue de japonais, mon niveau d’anglais, je l’ai appris en regardant Bruce Lee et Armageddon…
Vous êtes sûrement beaucoup plus intelligent que moi à tous les niveaux… mon niveau de français est là pour le prouver…
N’espérez pas que je sois un de ces types nulle n’en français mais fort en math. je crois c’est tout le contraire… LOL
(J’ai eu une meilleure note au bac de français (13) qu’en math (9)…lol…je n’y crois toujours pas)
Tous ce que vous avez à faire, c’est de changer de réalité. Vous verrez ça va vous changer la vie…comme ça a changé la mienne.
Wilde
Pour vous aider à bien démarrer ou progresser dans votre l’apprentissage du Japonais. Je vous offre ce livre, (normalement vendu 2,99), dans lequel j’aborde les 4 piliers pour apprendre le japonais en autodidacte.
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Le truc c’est de lire, et ensuite d’appliquer.
J’ai essayé de rendre la lecture facile et le plus intéressant possible.
J’espère que cela vous permettra de passer à un autre niveau. Ayez confiance en vous!
A lire absolument :
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