Trop souvent on a envie de faire certaines choses, apprendre le japonais, faire des recherches pour trouver un stage ou un emploi, étudier pour réussir ses partiels, acheter un produit qui nous manque à la maison… Mais on trouve ça tellement chiant, qu’on les laisses de côté. Alors que certaines tâches ne sont vraiment pas compliquées. Il suffirait de passer un coup de fil, d’envoyer un email, de remplir un formulaire en ligne, de se déplacer au supermarché ou au combini…
Mais c’est simplement chiant et parce qu’on a cette vision des choses on passe à côté de pleins d’opportunités…
Ce qui est chiant ! Ça pue ! Le langage qui cache les opportunités…
D’une manière générale, ce qui est chiant à faire, ce qui pue, est souvent synonyme de sacrifice. Le sacrifice d’un plaisir immédiat au profit d’une gratification délayée dans un futur plus ou moins proche. Et ça notre cerveau il aime pas. Il veux être tranquille, être tout le temps dans le « kiffe ». C’est pour çà que nous avons toujours du mal à faire des choix.
- Le choix entre mater un bon film, et une session de 2 heures de japonais.
- Le choix entre 1 heure de plus au lit et 30 minutes de sport suivi de 30 minutes de révisions.
- Le choix entre un bon hamburger et une salade bien fraîche,…
Nous faisons toujours, sinon bien trop souvent les mauvais choix. La facilité, le désir, la fainéantise, la procrastination et les excuses qui s’en suivent…
Et pourtant nous connaissons parfaitement les conséquences de nos choix. Nous savons que ce ne sont pas les bons. Mais le corps et ses caprices sont difficiles à résister. Nous sommes pourtant les seuls maîtres à bord. Personnes ne peut nous imposer par la force les bons choix. Pour ça, nous sommes obligés d’utiliser notre cerveau, notre esprit et de se poser constamment des questions comme :
« Quelles seront les conséquences de mes choix ? »
C’est ce qui fait la différence entre les 10% qui réussissent et les 90% qu’il faut fuir à tout prix. Ceux qui réussissent se remettent toujours en question. Ils essaient toujours de privilégier leur bien être futur au prix (peu coûteux au final) du sacrifice du plaisir imminent. Attention, cela n’a rien à voir avec l’intelligence. Ils ne sont pas plus intelligents que la moyenne. Ils ont simplement plus de contrôle sur leur émotions, leurs envies et savent comment reporter ces dernières. Ils passent donc plus souvent à l’action. Pendant que les autres dorment encore parce qu’ils ont trop fait la fête la vieille…
Ils sont par définition plus réfléchi, plus éveiller et plus à même de saisir les opportunités lorsqu’elles se présentent. Que ce soit pour trouver un emploi au Japon, pour réussir un examen ou pour monter une entreprise à succès.
Voici deux exemples concrets de ces petits trucs chiants, mais qui font la différence et qui ouvrent des opportunités normalement inaccessibles…
Relancez-vous vos contacts ?
Comme vous le savez déjà j’ai un parcours assez atypique. Pour réaliser mon rêve de vie japonaise, c’était un petit Iliade sans le cheval de Troie et tout l’équipage. J’ai galéré (un peu comme tout le monde j’imagine) pour arriver au Japon. Mais à travers tous mes échecs et mes réussites, j’ai remarqué une constante :
Tout ce que j’ai réussi, c’est en faisant les choses que je trouvais les plus chiantes. Les choses que souvent, je dédaignais faire au départ. Je les trouvais « relou« . Que ce soit apprendre le japonais, étudier pour les examens, passer une annonce pour trouver des correspondants, relancer des contacts, faire un CV en japonais,… (Oui je sais tout ou presque est « relou » mais entre nous c’est pas la vérité ?)
J’ai toujours eu la flemme de relancer mes contacts. Je trouvais ça inutile. Je partais du principe (que je sais maintenant erroné) que si on ne vous rappelle pas c’est qu’on n’a pas besoin de vous ou que vous n’avez pas été choisi. Alors pourquoi encore se faire du mal en relançant ?
C’est ce que je pensais avant d’être au pied du mur… A deux reprises j’ai relancé mes contacts et ça à changer 2 fois le cours de ma vie…
La première fois ce fut pour entrer en école de commerce.
C’était la dernière semaine de septembre 2008. J’étais dans les derniers à passer l’examen d’entrée de l’école. On nous avait prévenus, il ne restait qu’une seule place. J’avais beau avoir donné mon maximum à l’examen, il suffisait que l’un des autres candidats ait le même score ou un score supérieur au mien et je me retrouvais toujours sans école pour une 2e année consécutive… Je n’avais plus le choix. Si je voulais partir au Japon, il me fallait absolument un Bac+3. Et cette école était ma dernière chance…
Une fois l’examen passé je ne pouvais pas attendre les résultats. Je devais trouver un moyen pour qu’il me prenne, sinon j’étais foutu. J’ai appelé 1 fois, 2 fois,… Au bout du 3e appel, la secrétaire de l’école reconnaissait ma voix et m’informait d’elle même du statut. Je n’avais plus besoin de poser la question… Enfin à mon 6e appel, elle attendait mon coup de fil pour me dire que c’était bon, j’étais pris… Rétrospectivement, il semble évident que ce ne sont pas mes résultats (jamais publiés d’ailleurs) qui m’ont permis d’intégrer l’école mais plutôt mes relances incessantes…
En intégrant l’école j’ai pu faire 3 mois au cours aux USA, puis 3 mois au Japon. Durant lesquels j’ai trouvé un stage (à la lutte) qui m’a ensuite permis de fuir revenir l’année suivante en Working Holiday…
La deuxième fois, ce fut au mois de juin 2010. Deux mois après mon arrivé au Japon.
Après de nombreux entretiens infructueux et ma (maintenant fameuse) course à la librairie. Il ne me restait plus assez d’argent pour vivre au Japon plus qu’un mois. J’étais encore dos au mur. Si je ne trouvais pas un emploi avant le 1er juillet 2010, il ne me resterait alors qu’un tout petit plus de 500€. Avec, j’aurai le choix entre repartir après 3 mois de WH ou rester encore un mois au Japon… au risque de ne plus avoir les moyens de rentrer… Je n’avais plus que 30 jours pour faire mon choix.
Avec mes nouvelles connaissances acquises via ma descente à la librairie. J’ai relancé toutes les entreprises et agences qui ne m’avais pas recontacté depuis un moment. Grâce à cette simple relance,… les choses se sont débloquées. J’ai trouvé l’emploi qui m’a permis de changer de visa Working Holiday en visa de travail (seulement 9 mois après mon arrivé). Qui m‘a permis m’installer ici, de fonder une petit famille. Plus récemment il m’a permis d’obtenir le Permis de Résident Permanent… Et cet emploi me nourrit encore aujourd’hui (au moment où j’écris ces lignes)…
Tout ça parce que j’ai fait ce que je trouvais chiant…Si j’avais su (je savais déjà) été plus intelligent. Je n’aurais pas attendu d’être poussé dans les cordes pour le faire… C’est hyper simple en plus. J’ai du passé à côté d’autres opportunités comme ça… Google, etc.. C’est terrible quand on y pense…
Maintenant vous êtes prévenu, ne faites pas les mêmes conneries…
Au risque de devenir « RELOU » :
RELANCEZ VOS CONTACT, RELANCEZ, RELANCEZ, RELANCEZ…
J’ai détestés chaque minute de mes entraînements, mais je me disais n’abandonne pas. Souffre maintenant et vis le reste de ta vie comme un champion.
Mohammed Ali
Allez au boulot,
Wilde
PS: Jusqu’à ce samedi matin vous avez encore droit à 100,00€ sur la formation CV Japonais
A plus tard ^^v
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