Classement des secteurs qui emploient le plus au Japon en 2018

la plupart des gens ne vont pas aimer ce que je vais dire dès les premières lignes de cet article. Mais c’est la réalité du marché…

Les domaines qui recrutent, les domaines les plus recherches sont :

  • L’ingénierie (Informatique, mécanique, bio Tech)
  • La Finance & Assurance (Trader, CPA, Gestionnaire, etc.)
  • Ventes (Software, Service, Tout…)
  • Les Sciences (Chercheur, Professeur, etc.)
  • Education (L’enseignement des langues)
  • Recrutement
  • Administration, Office Support
  • Droits, Legals, Compliance

Il y a d’autres domaines, mais au lieu de vous donner une liste exhaustive, j’aimerai plutôt vous montrer comment etablir cette liste.

C’est simple, vous allez sur des sites comme :

Vous prenez la liste de tous des industries ou secteurs.

Copier-coller dans Excel ou Google Sheet,

De là, vous séparez les colonnes les chiffres et les noms.

Puis vous triez la colonne par ordre alphabétique de Z->A et vous obtenez une liste comme celle-ci (Careercross) :

  1. IT & Telecommunications 1,131
  2. Sales 716
  3. Accounting 586
  4. Marketing, PR, Advertising & Communications 436
  5. Engineering 425
  6. Consulting 377
  7. Manufacturing 361
  8. Banking & Finance 359
  9. Legal, Compliance & Paralegal 289
  10. Administration / Office Support 232
  11. Logistics, Transport & Supply 231
  12. Human Resources & Recruitment 217
  13. Automotive 140
  14. Customer Service & Contact Centre 129
  15. Medical, Health & Scientific 128
  16. Localization, Interpreting & Translation 68
  17. Retail & Fashion 61
  18. Construction & Architecture 50
  19. Property & Real Estate 50
  20. Media, Arts & Entertainment 37
  21. Insurance 33
  22. Tourism, Travel & Hospitality 30
  23. Education 21
  24. Energy 15
  25. Other 12
  26. Community & Government 0

En principe, si vous ne trouvez rien qui se rapproche de loin ou de près n’a ce que vous faites. Vous vous dites peut-être :

Je le savais. C’est mort… Y a rien dans mon secteur.

Ou

Je n’ai aucune expérience dans ces domaines-là, je ne suis nul en informatique ou avec les nombres. Je ne suis pas déjà pas un bon vendeur en français alors en japonais ? Hahahahaha, la bonne blaque !

C’est l’une des erreurs que l’on fait souvent quand on cherche un emploi, que ce soit au Japon ou ailleurs. Et plus particulièrement quand c’est la première fois. On lit les descriptions, les compétences, et on se dit :

Ca j’ai pas. Ca non plus. C’est quoi BusinessObject ? Je ne connais pas le modèle 666 Sigma Machin, ça doit être une méthode satanique. Et en plus de ça, ils demandent un japonais bilingue. C’est mort, je vais ne jamais travailler au Japon avec mon CV vide ou complètement à cote de la plaque.

Ne laissez pas votre passé déterminer votre future

Ce sentiment, on l’a tous. Et ceux qui ne l’ont pas, son ceux qui ont déjà l’expérience pour le job, ce sont ceux qui la joue safe, en choisissant un boulot, qui ne leurs demande pas d’apprendre grand-chose, de s’étirer par rapport à leurs zone de confort.

Le truc, je pense, c’est de changer de MINDSET. Ok aujourd’hui je ne connais pas tout ce qu’il est demandé dans la description, mais je peux et je vais apprendre.

Car dans tous les cas, vous allez arriver dans la boite. Vous aurez une période d’essai, vous allez apprendre, comment ça se passe dans cette entreprise. Quel sont les applications qu’ils utilisent, qu’elle est le système en place.

Vous aurez accès aux manuelles, ou base de données de connaissances, vous pourrez appeler un collègue, ou poser des questions. Dans la majorité des cas, vous ne serez pas tout seul.

Et même si vous êtes tout seul, vous aurez toujours accès à la hotline de telle boite, ou de tel service. Vous pourrez chercher de l’aide sur internet ou ailleurs.

Trop de fois, on se met des barrières dans la tête en se disant que c’est mort, alors qu’on n’a même pas essayé, ou essayer en mode passif, j’envoie 10 CV et si ça marche pas, je laisse tomber. Au bout du 3e CV, hop on a déjà laissé tomber.

Si vous voulez vraiment un travail, il y en a. Il y en a plein, il y en a même trop par rapport au nombre de candidat comme on l’a vue hier.

Vous devez persévérer pour y arriver c’est une règle, pas seulement au Japon, mais partout.

Passer la barrière (mentale) de la langue

Une autre grosse erreur qui m’a empêché de trouver un emploi à mes débuts. C’est la barrière de la langue… mais pas celle du niveau de langue effectif, mais celle du niveau demandé dans les offres d’emplois.

Pour la plupart des offres d’emploi, vous verrez qu’on va demander un japonais niveau NATIF. En gros, vous avez beau avoir le N1, ça ne vous servira à rien.

Quand je voyais ce genre d’offre, ou même quand je voyais N1, je fuyais, en me disant, c’est pas pour moi, je n’ai pas le niveau.

Alors que sur le côté technique, c’était faisable, ça semblait dans mes cordes. Mais je renonçais a postuler parce que j’avais peur de ne pas être avoir le niveau de langue requis.

La vérité, c’est que la plupart de ces offres sont des aspirations… des moutons a 5 pattes. Parce que des japonais, qui parlent bien anglais et qui sont bons en technique ou autres, ils ne sont pas beaucoup…

Et comme je vous le disais hier, ils sont surpayé… Mon agent m’a dit que par exemple dans l’informatique, vous avez des japonais qui sont paye 12 millions de yens par an. Alors que le même poste sur le marché est rémunéré à 7 ou 8,5 millions maximum.

Parce qu’arriver à un certain stade, trouver ces moutons a 5 pattes devient impossible. Donc autant les empêcher de partir en les rémunérant au-dessus du marché, que de les perdre.

Chercher un profil équivalent, avec l’expérience, avec les langues, qui soit stable (qui ne bouge pas tous les 3 ans) et ça c’est extrêmement difficile par le temps qui coure.

Maintenant, lorsque les entreprises cherchent à la loupe, et qu’elles ne trouvent pas ces japonais rares. Que vous postulez en vous disant :

J’ai pas le niveau de japonais maintenant, mais je vais progresser, ce n’est qu’une question de temps et de travail.

Vous vous donnez infiniment plus de chances de trouver un emploi au Japon. Parce que la plupart des gens flippent, et donc ne postulent pas.

Et le plus extraordinaire la dedans, c’est quand vous arrivez aux entretiens. Que les japonais ont accepté à défaut, parce que vous étiez parmi les rares personnes qui ont postulé.

Qu’ils s’attendent à voir un étranger qui parlent 5 mots de japonais (comme tous les autres). Donc ils sont la affalés sur leurs chaises, et là vous commencez à parler, et la :

OOOOOHHHH ! You speak JAPANESE !!! (en se redressant sur leurs chaises et réajustant leurs paires de lunettes pour mieux lire votre CV et voir votre tête)

Ce sont les mecs les plus choqués au monde, vous changez leurs images des étrangers. Et qui sait ? Ils peuvent vous donner votre chance si aucun autres candidats ne fait le poids.(Ça arrive plus souvent que vous ne pouvez l’imaginer)

Et la magie, c’est que vous n’avez pas besoin que cela arrive tous les jours… Juste une fois.

Une fois.
C’est tout.

Sérieusement, ne vous laissez pas abattre par les mentions Japonais Niveau NATIF, ou N1 parce que vous n’avez pas le niveau.

Si le poste vous intéresse, que vous êtes prêt à vous donner à fond, essayez, postulez. C’est uniquement en postulant que vous saurez que vous avez une chance ou non.

Vos Diplômes ne définissent pas vos limites

Trop de fois, lorsqu’on approche le marché de l’emploi on se met dans une optique a la française ou
Si on a étudié les sciences sociales, alors on doit faire carrière dans ce métier.
Si on a fait de biologie, alors on doit faire carrière dans le secteur.
Si on a fait du design, alors on doit faire carrière dans ce métier.

C’est complétement stupide.

C’est comme décider de conduire une Twingo toute sa vie, parce vous avez appris à conduire dans une Twingo.
Non !

Vous pouvez conduire une Tesla, une Bugatti ou une Porsche. La seule personne qui vous en empêche, c’est vous, votre Mindset.

Au Japon encore plus qu’ailleurs, les diplômes ne veulent pas dire grand-chose.

  • Vous pouvez avoir un diplôme en droit et bosser dans les réseaux informatiques.
  • Vous pouvez avoir un diplôme en philosophie et bosser en comptabilité.
  • Vous pouvez avoir un diplôme d’ingénieur et bosser en marketing.

Tout dépend de vous, de ce que vous êtes capable d’apprendre, de faire, et de délivrer le résultat demandé.

Vous ne savez pas ce dont vous êtes capable tant que vous ne l’avez pas fait. Et par fait, j’entends réussir.
Vous pouvez réussir tout ce que vous entreprenez, à condition de mettre la sueur et le temps nécessaire.

Rien ne vous empêche de passer le CPA, JPLT 2, PMP, ou autres. Ou peut-être la petite voix dans votre tête qui vous dit que :
c’est trop dur,
vous n’avez pas le temps,
vous n’avez pas la base,
vous n’avez pas d’argent

ou je ne sais pas quel autre excuse inbuvable.

Quel que soit votre niveau dans la vie, il y a toujours quelqu’un qui essaye d’atteindre le même objectif que vous. Mais qui part avec moins de sous, moins de connaissances, moins de relations, moins d’expériences, qui est plus âgé ou plus jeune que vous, et qui s’en bat les steaks de ce que les autres vont penser. Et c’est pour ça qu’elle ou il réussira.

S’il n’y a pas de diplôme ou de certificat dans votre domaine, ou dans le métier que vous voulez faire,
– Personne (sinon vous-même) ne vous empêchera de monter un nouveau type de batterie dans votre baignoire ou garage.
– Personne (sinon vous-même) ne vous empêchera d’apprendre à coder par vous-même.
– Personne (sinon vous-même) ne vous empêchera d’acheter des produits en gros et de les revendre au détail.

Vraiment, ne limitez pas vos capacités à vos diplômes. Vous pouvez faire plus que ça, BEAUCOUP PLUS.

Si vous n’avez pas de diplôme, ne vous limitez pas parce que vous n’en avez pas. Essayez. Et si ça ne marche pas, vous pouvez toujours chercher un moyen parallèle d’atteindre vos objectifs.

Quand je lis les news, j’ai parfois l’impression que le Japon fonce consciemment dans le mur…

  • 20 dossiers de réfugiés acceptés sur 20,000 demandes en 2017
  • Prolongement de l’âge de la retraite a 80 ans pour les fonctionnaires qui le souhaitent

Avec toutes les implications démographiques, sociales et économiques que ces décisions ont sur le Japon. Je me dis que si vous êtes prêt à vous qualifier (en acquérant ce qui vous manque), vous pouvez vous mettre vraiment, vraiment bien au Japon.

Peace & Action
(。•̀ᴗ-)و ✧

Wilde.

A lire absolument :

Visajapon — le blog pour rester motivé et poursuivre ses rêves au Japon.

Passez à l'Action, rester productif et motivé pour transformer vos projets au Japon en réalité. Tous au Japon!