Comment être sûr d’avoir un emploi au Japon avant de partir ?

Vous voulez partir travailler au Japon mais vous avez peur d’arriver et de ne rien trouver ? Vous avez déjà envoyé plusieurs dizaines de CV sans recevoir une seule réponse positive ou demande d’entretien ? Vous ne savez pas comment faire pour VRAIMENT intéresser les recruteurs? Vous cherchez une solution pour être sûr de trouver un emploi sur place avant de partir ? Si c’est votre cas, le petit conseil qui suit peut vous aider…

Attention ! Cette article n’a pas encore été relu et corrigé…mais comme je ne pouvais pas vous faire attendre je le publie. Mon WP a encore merdé !!

Partir au Japon ne doit ressembler à l’aventure du Titanic

Vous avez bientôt fini vos études ? Vous avez pour projet de partir au Japon ne Working Holiday ou en tourisme mais dans le but de trouver un emploi ? Le seul problème c’est que vous n’avez aucune idée de la faisabilité de votre projet. A vrai dire c’est un gros point noir qui vous stressent et vous angoisses. Ce doute, cette incertitude, cette peur, c’est peut-être ce qui vous retient aujourd’hui de sauter le pas et de partir vivre VOTRE aventure. Parce qu’après toutes les histoires que vous avez lues et entendues. Vous savez que chaque cas est particulier et que chacun a sa chance….

C’est bien beau tout ça. C’est rempli de bonnes intentions et de rêves. Mais si vous vous retrouvez au chômage technique pendant plus de 3 mois. Vous n’aurez pas d’autres choix que de rentrer à la maison bredouille, sans expérience de plus sur le CV, sans rencontres intéressantes, sans progrès en japonais et avec un compte bancaire vider jusqu’au dernier centimes d’euros (pire encore certains son dans le rouge)…

Pour éviter un nième naufrage du Titanic, il vous faut plus que de la chance, plus que de l’espoir, il vous faut du concret. C’est pour ça que vous avez peut-être déjà envoyé votre CV à des dizaines d’entreprises, mais sans résultats suffisamment puissant pour vous aider à faire le pas….

Ce que tout le monde fait et qui ne marche pas…

Quand on cherche un emploi au Japon, les choix sont très réduits. Vous pouvez envoyer des candidatures spontanée ou répondre postuler a des offres d’emplois ouverte sur internet. Les candidatures spontanées c’est bien pour les stages mais pour trouver un emploi au Japon ça ne marche que TRÈS rarement.

Le Japon et les boites japonaises étant très liés au calendrier scolaire japonais (du 1er avril au 31 mars). Il y a peu de postes qui s’ouvrent dans le courant de l’année. De plus, les entreprises japonaises recrutent essentiellement des nouveaux diplômés. Leur processus de recrutement implique de s’y prendre (au moins) un an à l’ avance et d’être sur place lors des entretiens. Un vrai casse-tête lorsqu’on habite à 12 000 kilomètres (et qu’on a les moyens de se payer un A/R juste pour quelques entretiens).

Alors il reste bien les annonces d’emplois sur les sites comme Careercross et Daijob mais c’est extrêmement difficile de passer les filtres des recruteurs. Etant donné que vous postulez depuis l’étranger. Parfois même sans visa vous permettant de travailler sur le territoire japonais vos chances sont proches du néant. C’est ce que j’ai pu constater en faisant la même chose une bonne centaine de fois en vain… Jusqu’au jour où je me décidai enfin à tester autre chose…

Le Japon m’ouvre enfin ses portes ?

Octobre 2009, alors que j’étais de retour à Paris, revenant tout juste d’un stage à Osaka au Japon. J’ai presqu’immédiatement commencé à chercher un emploi à Tokyo. Je pensais qu’avec une première expérience au Japon. Je serais ENFIN devenu un oiseau rare. J’espérais enfin que les GRANDES portes du ciel étoilé du Japon s’ouvriraient devant mon CV avec son inscription « JAPAN » en haut de la liste de mes expériences. J’avais confiance en moi, j’avais confiance en mes capacités et je savais que j’allais réussir à trouver un emploi et partir en avril 2010 comme je l’avais prévue dans mon plan…

Mais j’ai dû redescendre sur terre aussi vite que je m’étais monté le cerveau. Après une bonne centaine d’email envoyés, une centaine de postes au Japon postulé via tous les sites d’emplois bilingues. Je n’avais reçu AUCUNE réponse positive. Même pas un : « On est intéressé par votre CV mais nous n’avons pas de place pour vous »…RIEN ! A l’évidence j’avais trop pris la confiance avec le Japon. Et il me montrait par A + B que le billet d’entrée n’était pas encore à ma portée. Mais le Japon ne savait pas que je ne lâcherais JAMAIS l’affaire tant que je n’aurai pas obtenu ce que je veux de lui : Un Emploi et un visa de travail.

J’ai donc commencé à chercher un moyen de hacker le système. Trouver une faille (légale) dans laquelle je pouvais m’engouffrer et ~~infecter, profité,~~ rejoindre le système. J’ai commencé par refaire mon CV. Je suis passé d’un CV étudiant, qui permet de trouver facilement un stage à un CV plus professionnel qui permet de trouver un emploi facilement. Puis j’ai testé différentes approches jusqu’à trouver celle qui donnent les meilleurs résultats…

Le Jackpot – La bosse de la réussite ?

En janvier 2010, quelques jours après le nouvel an. Confortablement installés sous la couette du canapé lit sous la Mezzanine de mon petit frère. Alors que je continuais inlassablement de spammer mon CV sur les sites d’emploi japonais. Avec une toute nouvelle stratégie, je reçu d’un coup 3 emails du Japon. Ce qui me fit sauter au plafond ce fut que ces 3 entreprises me demandaient la même chose : « Quand êtes-vous disponible pour un entretien ? ».

OMG !! WTF !! J’ai sauté du canapé, je me suis cogné la tête sur les planches de la Mezzanine. Ça m’a fait mal mais je m’en foutais complémentent ! (Rétrospectivement… Je crois que c’était la bosse de la réussite qui venait de pousser.) Pour comprendre ma surprise, mon étonnement et ma joie…

Il faut replacer les choses dans leur contexte pour comprendre. En janvier 2010, j’étais encore étudiant en 1ère année de Master dans une école de commerce de 43e catégorie. Apres avoir échouer pendant 4 ans après le bac. Apres avoir échouer à la demande de bourses. Apres avoir été déscolarisé pendant 1 an…

Je recevais une demande d’entretien pour un poste à 7 millions de yen par an (70k$ /an) dans la finance. Alors que je n’avais même pas fini mon M1. Alors que les profs de l’école dans laquelle je fréquentais nous rabâchaient jours après jours que les temps sont durs. Si vous obtenez ne serait-ce que 25 k€/an en sortie d’école c’est pas mal. Maximum vous pouvez espérer 35k€/an si vous êtes de bonne famille…

Pendant ce temps moi, le zéro raté, le paria qui échouaient tout depuis des années, venant de famille modeste, je ciblais les 70k$/an et ils semblaient presque à porter de main.

Le déclic

Alors bien sur je n’ai pas eu l’emploi. Je ne pouvais pas me rendre au Japon à ce moment-là. Je n’avais ni l’argent, ni le temps. Je devais au moins passer les partiels du premier semestre avant de FAKE un départ en stage pour enfaite partir à l’aventure en Working Holiday.

Mais recevoir 3 emails positifs comme ça a un tel IMPACT. Ça vous botte le cul ! Vous ne pouvez plus restez coucher à faire semblant de dormir. Ça fait mal au crane (et aux fesses) mais énormément de bien au moral. Je suis sortie de ma catharsis. J’ai cherché les moyens de partir. J’ai monté mon dossier de WH. J’ai fait la demande le moi suivant. Et quand mon heure est venue je suis partie avec des entretiens en vue. Et avec la certitude que j’allais trouver quelques choses sur place. Et ça à fait toute la différence… 3 mois plus tard, en juillet 2010, j’avais trouvé un CDI à Tokyo. 6 mois plus tard, en décembre 2010, je troquais mon WH pour un Visa de travail de 3 ans. Tout ça à cause de 3 emails tout bête ! Tout simplement KICKASS !!

Maintenant vous vous demandez surement comment j’ai fait ? Et ce que j’ai fait exactement pour obtenir ces résultats…? Et bien c’est tout con. Vous allez rigoler. J’ai ….

Je vais jouer le sale type et voir si vous êtes vraiment prêt à jouer le jeu : Si vous voulez vraiment savoir téléchargez le fichier PDF ci-dessous.

N’oubliez pas de passer à l’action

Wilde.