Comment j’ai trouvé mon stage en 2 mois au Japon

Comme tout le monde, j’ai essayé de faire un stage au Japon en envoyant mon CV depuis la France ou depuis d’autres pays mais ça n’a pas vraiment eu le succès attendu. J’ai donc tenté le tout pour le tout. Je suis parti au Japon pour 3 mois, avec pour seul et unique but de trouver un stage d’au moins un mois histoire de revenir avec quelque chose de consistant ou je puisse mettre comme lieu : JAPON. Voici ce j’ai fait pour y arrivé…

Le CV en Japonais, Anglais et Français

La première chose à avoir c’est bien sur un CV de préférence en japonais, avec une version anglaise et une autre française. C’est beaucoup de travail mais c’est ~~nécessaire~~ indispensable si vous voulez sortir du lot.

Vous pouvez vous aider de cette article pour faire votre CV en Japonais, et pour aller plus loin cette formation a été créez dans le but de faire un CV japonais explosif en une matinée.

La Lettre de Motivation

La deuxième chose sur laquelle je me suis attelé fut ma lettre de motivation.

Vous le savez peut être déjà je ne suis pas fan de lettre de motivation, mais comme c’est la norme et qu’on ne peut pas envoyer de CV comme ça en disant simplement coucou voici mon CV jeter un œil dessus ! (Faudra que j’essaie un de ces jours !). Je fais au moins le minimum de ce côté-là.

Là encore je rédige ma lettre de motivation en japonais, anglais et français pour optimiser mes chances et démontrer de mes capacités linguistiques.

Une fois ces 2 points terminés je passe à la longue et fastidieuse recherche d’entreprise.

Recherche d’entreprise

Pour ne pas aller dans tous les sens j’avais définis trois secteurs dans lesquels chercher. Ceci m’a permis de ne pas me perdre à partir dans toutes les directions et chercher tout et n’importe quoi.

J’ai tout d’abord commencé à chercher sur les sites anglophones tels que Gajinpot, puis j’ai élargie ma recherche au site de recrutement japonais. C’est là que j’ai découvert la possibilité de faire des stages d’une journée.

Comme préciser dans l’article 1 Day internship, je me suis inscrit et j’ai enchainé les stages. Je m’empressais toujours de prendre des contacts, et d’actualiser mon CV en rajoutant une ligne par stage.

Je pensais qu’en faisant cela, en mettant le nom de grosse boite ainsi que le lieu de ces stages (au Japon), j’aurai plus de chance de taper dans l’œil d’une boite afin d’obtenir un stage de plus longue durée.

Je ne mettais pas tromper, mes recherches payèrent lorsque j’ai reçu la réponse d’une boite qui souhaitait me faire passer un entretien. Ce jour-là je me souviens avoir sauté au moins 15 fois jusqu’au plafond même si rien n’était encore acquis.

L’entretien était prévu pour le 31 aout et il n’allait donc me rester qu’un seul mois (mon école commencais en novembre)pour faire un stage mais c’était MA CHANCE et je n’avais pas intérêt à la rater. Après 2 mois de labeur et de recherches journalières, mes efforts allaient peut-être enfin payé…

L’entretien

Je suis arrivé à l’entretien 10 minutes à l’avance dressé comme un pingouin en pleine été au JAPON. Pour ceux qui ont déjà vécue, l’humidité coupler à la chaleur c’est assez insupportable, mais je n’avais qu’une seule chance de faire bonne impression.

Je pensais que j’étais tout seul mais je me trompais, un autre étranger sortait tout juste d’un entretien, et j’allais donc prendre le relai et passer sur la chaise de l’interrogatoire. Mais à ma grande surprise, la personne qui venais juste de sortir venait tout juste d’être embaucher, il allait commencer quelques jours plus tard.

Autrement dit, ma place de stagiaire n’était pas en danger. Au-delà de l’entretien, ce fut plus une conversation de mon parcours et des boites noté sur mon CV…oui oui les stages d’une journée. Ce que je ne savais pas à l’époque c’est que déjà pour les japonais faire un Stage d’une journée c’est beaucoup, et moi les ayant enchainées, en plus ayant une expérience à l’étranger ce fut un gros plus.

A la fin de l’entretien, je reçus ma date de début et mes conditions de travail, j’allais commencer le 1er de 9h00 à 17h00 et recevoir 10 000 yens par semaine pour mes frais de transport et de restauration soit 40 000 yens pour les 4 semaines de stages (même en France j’aurais eu du mal à avoir 300 euros). J’étais monté au ciel et j’y suis redescendu 4 semaines plus tard lorsqu’il a fallu plier bagage et rentrée à la maison. 🙁

A votre tour maintenant

L’une des clés de ma réussite fut que j’ai tenté le tout pour le tout en me rendant directement au Japon. Je passais tous les jours au moins 2 heures à chercher des offres, à refaire mon CV et à postuler sans me demander si je vais être pris ou pas. Du coup, je ne me coupais pas les bras avant même de le faire comme souvent lorsqu’on a une idée et qu’on s’aperçoit qu’il a de la concurrence et qu’ils sont meilleurs que nous, la réaction classique est d’abandonnée en se disant que ça ne marchera jamais et ceux avant même d’essayer.

J’ai fait exactement le contraire, essayer même si je me disais avoir 0,01% de chances, c’est toujours mieux que ne pas essayer et de réduire ses chances à un zéro pointé.

Enfin de debut juillet à fin aout, je n’ai pas arrêter de chercher, je n’ai jamais jeter l’éponge même si parfois j’ai douté. En toute circonstance je n’ai jamais desespéré et toujours continuer de chercher.

Si je m’étais dis :

« Aller c’est foutu, le mois de septembre je me repose pépère, je profite du Japon !«

J’aurai tout foutu en l’air et je ne serai peut-être pas entrain d’écrire cet article aujourd’hui…

Maintenant à vous d’essayer, vous n’êtes pas obliger de vous rendre au Japon mais AU MOINS envoyez vos CVs et lettres de motivation aux entreprises même si vous vous dites que ça ne va pas marcher. Au moins vous n’aurez aucuns regrets, vous aurez essayé et qui vous dit peut-être que ça va marcher ?

Wilde