Emploi au Japon en 2018 : 10 étapes pour réussir son départ

Voici une liste rapide en 10 étapes pour trouver un emploi et bosser au japon en 2018.

Au fil des années j’ai beaucoup écris sur le sujet, les méthodes ne changent pas, les sites non plus. Si je devais faire un résumé de quoi faire pour décrocher un emploi en 10 étapes ce sera ca :

1. Envoi de CV aux recruteurs

Tout commence par là.

Si vous n’avez pas de CV, faites-en un, en Japonais, Anglais et Français. Les 3 langues sont importantes, le Japonais > Anglais > Français… (Je dirais même que le Japonais et l’anglais sont indispensable alors que le français est négligeable, mais bon ça ne coute pas plus cher de l’envoyer électroniquement).

Si vous avez un CV, ne le cachez pas sur votre disque dur, faites le connaitre, postulez partout où vous trouvez que c’est intéressant pour vous.

Ne vous limitez pas, parce que vous n’avez pas l’expérience ou le niveau de langue.
Essayez, tentez, qui ne tente rien n’a RIEN.

2. Revoir son CV pour qu’il corresponde aux attentes du marché.

La plupart des CV que les recruteurs reçoivent sont concentrés sur ce que le candidat a déjà fait. C’est normal, c’est pour ça qu’en anglais ils appellent ça un « Résumé ».LOL

Mais ce que les entreprises veulent vraiment, c’est quelqu’un qui coche toutes les cases du job qu’elles ont à pourvoir. Et pour ça, il faut adapter son CV. Il faut le rendre aussi intéressant que possible pour les employeurs.

Ça demande du travail, mais ce n’est que comme ça que vous allez augmenter vos chances. Car pendant que d’autres seront là à envoyer des CV générique, vous vous lancerez des missiles balistique à tête chercheuse.

Ne faites pas la feignasse sur ce point, ça peut vraiment vous donner un avantage concurrentiel.

3. Pousser les recruteurs pour qu’ils bossent pour vous

(et pour eux en même temps)

Les recruteurs sont comme tout le monde, ils ont des positions, et pleins de candidats en plus des distractions, Youtube, Facebook, etc…

Donc parfois, ils vont vous oublier. Ils vont vous faire passer après.

Mais plus vous les contacter, plus ils vous sentiront motiver, et plus ils travailleront pour vous, et pour eux même. Car s’ils vous placent, ils y gagnent aussi.

Appelez-les, envoyer leurs des mails, textez-les, faites le nécessaire pour vous assurer leurs collaborations et leurs aides pour trouver votre emploi.

Tous les jours, ce n’est pas trop. C’est juste assez.

4. Préparer vos entretiens avec attention

(relire le JD (Job Description), vérifier l’entreprise, demander à votre agent qui vous interviews, quelles sont les questions déjà posé).

Pour la plupart des jobs, les recruteurs seront votre fenêtre sur le poste en question. Ce sont les intermédiaires, entre les « Hiring manager » et vous. Donc avant même de passer vos entretiens, avant même de commencer a préparer, posez-leurs aux moins les 2 questions suivantes :

Qui va m’interviewer ? Nationalité ? Age ? Sexe ?
Quelles sont les questions que d’autres candidats ont déjà reçus ?

La façon dont vous allez vous préparer sera complétement différente, si c’est un Japonais, un Américain, un Français, un Anglais, un Indien, ou un Suédois qui vous interview.

Donc allez chercher ces informations, car encore une fois, il arrive aux agents d’oublier de vous les donner.

5. Passer les entretiens avec le sourire, être honnête et penser à l’entreprise avant de penser à vous.

(Noter les questions que sur lesquelles vous avez flanché.)

La pire situation qui puisse vous arriver c’est quoi ? On vous dit NON.

N-O-N

C’est tout.
Ce n’est ni la mort, ni la fin du monde.

C’est peut-être la fin d’un rêve, si c’est une boîte à laquelle vous rêviez, genre Google, Apple, Honda, ou je ne sais pas où.

Mais hey ! Vous êtes vivant, rien ne vous empêche de retenter votre chance dans la boîte de vos rêves dans 6 mois, 1 ans ou même 3 ans.

C’est justement le genre de boîte où il y a un gros turn over, donc tout est encore possible.

Gardez la pêche, garder le sourire, c’est contagieux.

Si vous êtes dans une position difficile, autrement dit, si vous êtes sans emploi, que chaque entretien vous coute des sous en transport et tout, alors que vous n’avez aucune rentrée d’argent.

C’est plus difficile, et je comprend parfaitement le stresse. Mais hey, faire la tête, avez le cul tout serrez ne va pas vous aider non plus.

Venez en avance, repérez les lieux, allez aux toilettes vider toutes ces boulettes de stress. Et sortez aussi léger que l’air.

La personne qui vous interview sera peut-être votre prochain collègue. Mettez-vous à sa place, lui aussi est stressé d’enfin tomber sur le bon candidat. Celui qui a le sourire au lèvre, qui est content d’être la, et avec qui il pourra partager plus que des questions à deux yens.

Les sous, ça viendra. Soyez patient, vous faites déjà mieux que 99% des gens qui ne postulent pas, qui ne se rendent pas au Japon, et qui rêvent d’y travailler.

La solution à vos problèmes arrivera plus vite que vous ne le pensez.

6. Demander un follow-up avec l’agent.

Si vous n’avez pas de réponse, demandez à votre agent de s’informer du statut de votre candidature pour vous.

Encore une fois, ça montre votre motivation. Et parfois ça débloque, quand les boites vous ont oublié, ou sont léthargique.

Si vous avez échoué, cherchez à savoir pourquoi ? Ce qui n’a pas été ? Votre anglais ? Votre japonais ? Vos compétences ? What ?

Cela vous permettra d’ajuster pour les prochains entretiens, si c’est possible.

7. Bosser son Japonais et son anglais sous la douche.

Parfois, il est difficile d’acquérir des compétences en plus dans un extrême court lap de temps. Mais ce que vous pouvez perfectionner, c’est votre expression, en anglais et japonais.

Pour ça, rien ne vaut la salle de bain. Ne rigolez pas (ou plutôt rigolez si vous voulez). Mais il a été montré que les propriétés accoustiques des salles de bains, réverbération et délais du son pour parvenir à vos oreilles notamment.

C’est grâce à ces propriétés que ceux qui chantent sous la douche, trouvent qu’ils chantent mieux (sous la douche).

D’une part le son arrive avec un léger délai, d’autre part l’écho créer par les matériaux est pile poil ce qu’il fait sonner mieux sa voix.

Ce n’est pas moi qui dit ça, c’est ce que de très sérieux scientifiques ont découvert lorsqu’ils se sont posés la question.

Aujourd’hui, vous avez même des groupes qui s’enregistrent dans des salles de bains.

Du coup, parler tout seul dans votre salle de bain, va vous permettre de vous sentir meilleur en langue.

Pratiquer sous la douche, vous présenter, parler de votre expérience en anglais et en japonais va vous donner le naturel, la fluidité, les expressions, la confiance en vous qui vous manquera peut-être au début.

Plus vous pratiquerez, plus vous serez à l’aise durant les entretiens. Comme un acteur qui prépare ses lignes avant de monter sur la scène, ou avant le clap d’enregistrement.

8. Transformer vos échecs en mini-réussite en apportant les points qui vous manques

Vous vous souvenez les questions auxquelles vous avez flanché lors des entretiens précédent ?

Si vous n’avez rien à faire, pourquoi ne pas chercher quelle était le problème ? C’était quoi cette fonction dans l’active directory ? C’était quoi ce logiciel VMware ? C’était quoi cette méthode sigma ?

Comme ça, la prochaine fois qu’on vous colle dessus, vous saurez de quoi on parle.

Le truc, c’est qu’il y a de grande chance que ces questions reviennent. En général, les boites se battent pour les mêmes profils, ont les mêmes systèmes, utilisent les mêmes méthodes etc…

Donc vous ne perdrez rien à googler et vous informer. Soyez curieux, et agissez.

9. Persévérer, jusqu’au bout…

Le succès…c’est un jeu de nombre.

Combien de CV avez-vous envoyé ?
Combien de relances avez-vous faite ?
Combien d’agent avez-vous appelé ?
Combien de CV avez-vous customisé par rapport aux offres ?
Combien d’entretien avez-vous préparé ?
Combien de temps avez-vous pris ?
Combien de fois avez-vous parlé devant la glace ou sous la douche ?
Combien de fois avez-vous recherché les points sur lesquelles vous avez flanché ?
Combien de fois avez-vous préparé des questions spécifiques pour chaque entretien ?
Combien de fois vous-êtes vous mis à la place des recruteurs pour essayer de deviner les facteurs qui feront de vous serez le candidat idéal ?
Combien de fois avez-vous demandé pourquoi vous n’avez pas été sélectionné ?

Combien, combien, combien ?

C’est la question qui faut absolument avoir à l’esprit lorsque vous vous lancez dans n’importe quel projet. Plus vous essayez, et plus vous apprenez.

Les réussites du jour au lendemain, du style il a trouvé un emploi après un seul entretien, c’est extrêmement rare.

Regarder la plupart des gens qui ont réussi, ils vous diront tous pareil. Il faut persévérer.

Tout le monde, s’en fou de ce qui vous est arrivé. Ce que les gens veulent savoir c’est ce si vous êtes prêt à réessayer jusqu’à réussir.

Steven Spielberg a été rejeté 3 fois pour entrer à l’université de Sud Californie en Art cinématique.
Retour vers le future à été rejeté 40 fois avant de passé en salle.
JK Rowling a été rejeté 30 fois avant d’être publié
Michael Jordan fut exclu de son équipe de basket au Lycée, car il était jugé pas assez bon.

Puisez dans vos échecs pour en sortir victorieux.
Vous devez persévérer. C’est le seul et unique moyen d’obtenir ce que vous voulez dans la vie.

Échouer a un entretien, ce n’est pas la fin. Échouer à 100 entretiens ce n’est pas la fin… si vous décidez d’essayer encore une fois.

Réussir c’est simple, il suffit simplement de se relever une fois que plus que le nombre fois qu’on est tombé.

Comme à la boxe, le mec qui gagne, c’est pas celui qui ne s’est pas pris de coups.
C’est celui qui est capable de prendre les coups, d’encaisser et de se relever une fois de plus que son adversaire.

Encaissez ! Relevez-vous ! Crachez le sang que vous avez dans la bouche. Et dites:

« So what now bitch ? » (Version censurée)

« C’est tout ce que t’as dans le ventre ? »

10. Utilisez votre période d’essai pour vous installer dans votre rôle. Passé de la période d’essai, apporter encore plus et aller au-delà des attentes de la boite. Apportez plus qu’on ne vous demande.

Essayez toujours d’apporter plus aux autres que ce qu’on attend de vous. Vous serez plus heureux, plus accompli et mieux rémunéré aussi…

Si vous faites ça, vous serez probablement sur la voie des 12 millions par an (avec de l’expérience accumulé et votre valeur ajouter)…et plus…

Ce sont 10 étapes assez simple en apparence, mais difficile à exécuter. Mais tout le monde en est capable, vous en êtes capable.

Croyez en vous, agissez et préserverez. Vous serez le premier content du résultat.

Peace & Action
(｡•̀ᴗ-)و ✧

Wilde.

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