Ca fait deja 4 jours que 2018 a commencé. Comment ca va pour vous ?
Comment vous vous en sortez avec vos résolutions, ou votre résolution ?
C’est chaud hein. Enfin je parle peut-être que pour moi.
Comme vous le savez peut-être déjà, je me suis concentré sur une seule chose cette année.
La procrastination, ou plus exactement : tuer la procrastination.
On ne dirait pas comme ca, mais c’est chaud bouillant. Je dois lutter contre moi même tous les jours, toutes les heures, toutes les minutes, toutes les secondes.
J’ai même changé de fond d’écran de mon portable, comme je vous avait dit.
C’est FLASHY, je sais.
Ca fait mal aux yeux, je sais.
C’est le but.
Je veux que ca s’imprime dans mon subconscient et ca se transforme en action.
Pourquoi c’est si difficile d’apprendre le japonais, de trouver un stage, de trouver un emploi, de perdre du poids, de prendre des muscles, bref de changer ?
C’est parce qu’on en a pas l’habitude que c’est difficile.
Si tous les jours, vous avez l’habitude de vous lever et de consulter Instagram, Facebook, etc…
C’est votre routine, c’est ce que vous faites par défaut.
the Mind – l’esprit
A chaque fois que vous le faites, vous obtenez votre dose de dopamine. La dopamine c’est ce qui fait qu’on se sent bien.
Et quand on a pas notre dose, forcement on se sent mal.
Quand on est mal, notre esprit n’est pas aussi concentré qu’il le devrait.
Nos priorités nous échappe, notre attention glisse, et il est beaucoup plus facile pour notre cerveau de retomber dans la routine, d’aller chercher sa dose de dopamine là ou ca ne nous apporte souvent rien.
C’est l’une des raisons pour laquelle c’est difficile de changer, de tenir ses bonnes resolutions. Parce qu’une fois qu’on s’est mis son nouveau cap dans la tête. Ca ne suffit pas.
Tant que notre corps ne sera pas habitué, il criera au secours et fuira se cacher dans le coin de la pièce, ou là ou il se sent bien.
Donc le premier facteur c’est l’esprit, la routine, les habitudes. Mais il y a un autre facteur, qu’on peut voir pas du tout, c’est le corps.
the body – Le corps
Prenez quelqu’un qui n’étudie jamais, mais qui à l’approche d’examen hyper important veut se mettre à étudier. Ca va être très difficile pour lui. Parce que son corps n’y est pas habitué.
Il va commencé par ouvrir ses bouquins, puis lire un peu, ça va le saouler, il va recevoir une notification sur son portable et c’est fini.
Même s’il force un peu, il arrive à étudier 10, 20 minutes grand maximum, et après son corps sature, son corps ne suit plus. Il est au bout du rouleau… lessivé, épuisé par un effort intense.
Alors que pour d’autre qui étudient régulièrement, plusieurs heures par jour, c’est facile.
Parce que pour l’étudiant qui n’étudie jamais, étudier plusieurs heures, c’est hors de ses capacités physique actuelle.
C’est exactement la même que si demain, vous décidiez de pendre le départ d’un marathon et de faire les 42 kilometres.
Si vous ne l’avez jamais fait. Ou si vous ne l’avez pas fait depuis longtemps, vos jambes ne suivront pas. Même si votre tête le veut.
Nous avons des limites physiques qui sont liées à la pratique, à ce que nous faisons tous les jours.
Si vous utilisez votre cerveau tous les jours, pour résoudre des problèmes de mécanique des fluides, en résoudre un de plus ne sera pas plus difficile.
Votre cerveau y est habitué.
Mais si vous ne le faites pas souvent, même si vous avez un Doctorat dans le domaine, ce sera difficile de résoudre le problème en question.
Alors il y a des choses qui reviennent plus vite que d’autres évidemment, le vélo, la voiture, la natation etc…
Mais pour beaucoup d’autres, qui peuvent vous paraître simple, commenenchainer 10 ou 20 pompes. Si vous n’êtes pas déjà habitué a le faire, vous allez échouer au début. Non parce que vous le voulez, mais parce que votre corps ne suivra plus.
Vous l’aurez poussé jusqu’à sa limite, dans ses retranchements. Vous serez fatigué sans vraiment savoir pourquoi. Et c’est bon signe, ca voudra dire que vous agissez, que vous faites des efforts.
Prendre le rythme demandera un peu de temps. Vous aurez besoin de revenir à la charge, le plus tôt possible, le plus vite possible pour rester dans le momentum. Faire a ce que votre corps s’habitue a ce changement.
Pour la cas du marathon, au début, vous ne pourrez courir que 2 kilometres. Mais une semaine plus tard, si vous n’abandonnez pas, vous serez capable de courir 10 kilometres, et ainsi de suite.
Le tout, c’est d’aller jusqu’au bout, de poussez votre corps, votre esprit jusqu’a ses limites. Pour pouvoir les dépassées le jours suivant, pareil celui d’après, et encore après.
C’est comme ca que vous allez y arriver.
Si au debut lire 2 pages de japonais vous fatigue le cerveau, vous fait hurler au martyr. Dans un mois, vous pourrez enchainer un livre de 20,30, 50 pages, tout en japonais, sans une seule goute de sueur, ou un seul clignement de l’oeil.
En mode… euuuuh qu’est’-ce que je lis là ?!? Mes yeux se ferment tout seul…
Sérieux, c’est pas des conneries. Les premières fois ou je parlais japonais avec des correspondants japonais, au bout de 10 minutes, mon cerveau surchauffait.
Je mélangeais tout et surtout n’importe quoi, je parlais franglipongo… au point ou je me perdais tout seul dans mes pensées.
J’avais mal au crâne en rentrant chez moi. J’étais fatigué par les efforts que je fournissais. Mais après une bonne nuit, de sommeil, une journée lambda au bahut, le soir j’étais de nouveau d’attaque pour m’exploser le cerveau.
Au bout de quelques semaines, je n’étais plus fatigué AU pour de 10 minutes mais de 30 minutes. Puis quelques semaines plus tard, je tenais une heure sans m’emmêler les pinceau. Et c’est à ce moment là que j’ai compris pourquoi j’avais mal au crâne au début.
Pour tout c’est pareil. Les débuts sont difficiles, ça donne mal au crâne. On a pas envie de continué. On est fatigué après un effort minuscule. Mais c’est uniquement en passant par la qu’on progresse.
En faisant de tout petits pas, en continuant d’en faire jour après jours. C’est comme ça que vous pourrez dépasser vos limites et faire ce que vous n’avez jamais fait.
Bon courage et tenez bon.
Peace & Action
(。•̀ᴗ-)و ✧
Wilde.
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