C’est une question qui ne m’est jamais venu à l’esprit avant d’apprendre la langue. Toutefois, je l’ai souvent entendu, venant de japonais. La plupart sont souvent curieux de savoir si leur langue est difficile pour nous étrangers. Et comment avons nous fait pour l’apprendre ?
Ces questions sont justifiées par l’insularité du Japon. Un pays avec très peu d’étrangers, auquel s’ajoute un système d’écriture assez complexe en comparaison à d’autres langues.
Ma réponse est souvent la même :
Non le japonais n’est pas difficile. Cependant, la maîtrise des kanji est complexe et demande du temps.
Je pense que nombre d’entres nous ne se sont jamais vraiment poser la question. Depuis la création du site, personne ne m’a jamais posé la question, au moment ou j’écris ces lignes.
J’en déduis que une grande majorité d’entre vous ne se posent pas la question. C’est probablement que, vous êtes déterminés à apprendre la langue bien qu’elle ne soit pas simple à apprivoiser.
Les lignes qui suivent n’ont pas pour objectif de débattre sur la difficulté du japonais. Elles visent à donner un avis sur l’apprentissage du japonais.
- Qu’est-ce qui est difficile ?
- Qu’est-ce qui l’est moins ?
- Pour qui ?
- Pourquoi ?
C’est simplement le fond de ma penser sur le sujet…
2 points de vues
Il existe 2 points de vue opposés. D’un côté, ceux qui n’y connaissent rien au Japon. Ni de près ni de loin et qui ne s’y intéressent pas. Ce sont ceux qui, généralement trouvent le japonais difficile.
Ils voient cette langue d’un œil extérieur et désintéressé. C’est la pire façon d’aborder le japonais. Et par extension le moyen le plus sûr de ne jamais l’apprendre.
De l’autre vous avez les personnes passionnés. Ou qui ont simplement un intérêt pour l’Asie et en particulier pour le Japon. Si vous êtes de ceux-là, et je pense que vous l’êtes (j’espère ne pas me tromper).
Vous savez que le japonais n’est pas simple. Vous connaissez déjà quelques mots, quelques caractéristiques de la langue, vous savez qu’il existe plusieurs syllabaire, hiragana, katakana et les caractères chinois appelés Kanji au Japon. Tout ce petit monde cohabitent pour former le japonais.
Mais plus encore, vous avez l’envie et la motivation pour apprendre. Bien que parfois, vous ne savez pas trop par où commencer. Comment vous lancez sur la bonne voix sans trop souffrir ? Je vais essayer de vous donner quelques conseils dans les lignes qui suivent…
Tout le monde peux apprendre et parler japonais
Comme dit ci-dessus, je ne trouve pas le japonais particulièrement difficile. J’ai pour concept qu’il n’existe pas de peuple plus intelligent que d’autre. Nous sommes tous humain, et quelques soit nos origines et patrimoine génétique, nous possédons les mêmes capacités.
- Si vous auriez grandi au Japon, vous parleriez japonais.
- Si vous auriez grandi en Inde vous parleriez peut être Hindi, Urdu et anglais.
- Si vous auriez grandi en Russie, vous parleriez russes.
- Si vous auriez grandi en Chine, vous parleriez chinois et peut être cantonais, ou l’un des autres dialectes, etc…
Ceci quels que soient vos difficultés, passés ou même présentes en langue (si vous en avez). Je pense que vous avez saisi mon point.
Ce que je veux montrer c’est que personne n’est incapable d’apprendre et de parler le japonais. Alors qu’est-ce qu’il fait la différence entre ceux qui réussissent à parler japonais et les autres ?
Vous connaissez déjà la réponse… « L’environnement ».
Auquel il faut ajouter une savante combinaison de détermination, de travail et d’abnégation. Dans détermination, j’entends la motivation, l’envie, le dévouement, et autres synonymes qui indiquent la résolution de chacun à se mettre en action pour réaliser ses objectifs.
Avec la détermination, vous êtes plus à même de vous lever tôt le matin. De commencer votre journée par quelques mots de vocabulaire ou quelques kanji pour bien avancer. Pendant que d’autres sont encore en train de dormir. Ainsi vous prenez un avantage lorsque vous arriverez devant le mur…
Oui parce que comme toute chose, la motivation à elle seule ne suffit pas.
Le mur
Imaginez. Vous venez tout juste de découvrir le SUDOKU. Vous êtes mordu. Vous enchaînez les grilles les une après les autres. Puis, au bout de quelques jours, vous le feu diminue. Vous aimez toujours mais, le piquant, la nouveauté à disparu. Vous décidez alors de faire une pose. Puis cette petite pause se transforme en une semaine. Puis, un mois, puis vous vous apercevez que cela fait 6 mois,… un an,… que vous n’avez pas toucher à votre EX jeu favoris. Mais cela ne vous fait plus rien. Parce que vous n’avez plus la motivation des début. Vous êtes passez à autre chose.
Ça marche pour le SUDOKU, le japonais, la pêche à la mouche, la musique,… tout. La motivation sur laquelle nous sommes nombreux à s’appuyer est une très mauvaise béquille. En s’appuyant, vous êtes sur d’être déçu…
Je ne peux plus compter le nombre de choses que j’ai commencé et que j’ai abandonné bêtement comme ça. Cela vous est sûrement arrivé à vous aussi.C’est ça que j’appelle le mur . C’est souvent ce mur invisible qui stoppe et qui empêche d’avancer plus loin.
Ce qu’il vous faut pour le long terme, ce n’est pas de la motivation. C’est de la discipline !
Malheureusement il n’existe pas à ma connaissance de solution universelle, qui marche à tout les coups pour briser ce mur et adopter une discipline infaillible. Toutefois, pour ce qui est du japonais, il existe des astuces qui aident à rester motiver et concentrer.
Les astuces…
Vidéos
Le visionnage d’animes, de Dramas, que je recommande vivement dans un guide (Comment travailler au Japon en 6 mois) permet de travailler son écoute, de développer son oreille à la musicalité du japonais.
C’est une étape indispensable si vous souhaitez progresser. Seulement, au-delà de cet aspect, il y a un facteur important qui est souvent ignoré. C’est l’effet “wow”.
Ce que j’appelle effet wow c’est la « reward », la récompense ou la gratification de l’acquisition de nouvelles connaissances.
Au fil de votre apprentissage, vous vous frottez continuellement a du nouveau vocabulaire. Vous emmagasiner celui-ci. Il apparaît dans les exercices et dans les leçons suivantes. Mais à aucun moment, il n’y a d’effet “wow”.
En revanche lorsque vous regardez un Drama ou un anime. Et que, par hasard, un des mots que vous avez appris il y a quelques heures ou avant hier ressort. Que vous l’avez compris. Là, vous souriez :). Vous vous dites :
WOW, j’ai compris ce qui se dit, c’est trop bien !
Inconsciemment, vous vous dites c’est cool. Je n’apprends pas pour rien. Ce que je fais a vraiment de la valeur. Ça peut vraiment me servir. Ce sont ces pensés qui vous motive à continuer d’apprendre. Parce que vous vos efforts paient. Vous appréciez la satisfaction ressentie. Vous en voulez encore plus. Un petit peu comme une drogue… Mais c’est bénéfique car cela vous mets en feu pour progresser en langue.
Lectures
Une autre alternative pour éviter la démotivation. C’est la lecture. Mais pas n’importe laquelle. Lire des mangas ou des livres en japonais que vous adorez.
Ici, plus d’effet “wow”. Il est balayé par tout le vocabulaire et les kanji qui vous sont encore inconnus. Et sans les sous-titres, vous n’êtes plus dans le même domaine de compréhension que vous êtes lorsque vous regardez un Drama ou un anime.
Bien sur c’est toujours sympa de reconnaître un mot que l’on connait par ci par là. Seulement, quand vous avez 10 mots sur 1000 que vous reconnaissez vous faites plus “wow”. Parce que vous savez qu’il y a 990 mots qu’ils vous restent à apprendre… Mais alors c’est quoi l’intérêt ? J’y viens tout de suite…
La lecture d’un livre qui vous passionne va vous booster pour apprendre plus que vous l’auriez imaginé.
Récemment j’ai entrepris la lecture de « Kingdom ». j’ai été tout de suite pris dans l’histoire. Mais rapidement j’ai terminé tous les chapitres lisible en anglais. Je voulais savoir la suite. Et j’ai donc cherché s’il n’y avait pas plus de chapitre en japonais ?
C’était le cas… J »étais aux anges lorsque j’ai découvert qu’il me me restait 160 chapitres (ce n’est pas tous les jours que ça arrive !! ) à lire non encore traduit par les teams de scanlation. Je n’ai pas trop réfléchis, j’ai plongé dans le bain.
En quelques jours j’ai appris plus de 300 mots de vocabulaires. Ça aurait été impossible avec un livre qui me m’ennuie à mourir. j’aurai laissé tomber au bout de quelques pages. D’où, le conseil de lire quelque chose qui vous prends au tripes, et qui vous fait vraiment apprendre.
Rencontres
Échanger avec des japonais est sûrement l’un des meilleurs moyens de rester motivé et concentré sur votre apprentissage du japonais. En échangeant régulièrement, vous utilisez votre nouveau vocabulaire.
Cela vous pousse à en apprendre du nouveau pour pouvoir communiquer lors de votre prochaine rencontre ou échange avec votre correspondant, penpal, ami, ou petit ami(e)s. Ici, l’effet “wow”, varie en fonction des gens et des situations.
Au-delà de l’effet wow, la gratification vient des rencontres et des échanges. Plus vous parlerez bien, plus vous allez créer la surprise et mettre une bonne ambiance. Et c’est ce qu’il vous faut pour continuer à apprendre et vous rapprochez du Japon.
Voilà pour les astuces qui m’ont le plus qu’aidé à traverser ce mur. On pourrait ajouter la musique pour les amateurs de Jpop, Jrock, Visual Kei, etc… Je ne l’ai pas écrite car j’ai rarement appris une chanson par cœur… Quelles soient en japonaise ou anglaise, j’ai toujours eu du mal avec les chansons…
Ce qui est facile en japonais
Si je devais comparer le français et japonais. Je dirais que les deux langues sont équivalente en terme de complexité. Simplement, les points difficiles varient en fonction de la langue.
En francais
Ce qui est compliquer est français, c’est la grammaire (je me sens visé, c’est normal ?), les conjugaisons et toutes la ribambelle de règles et d’exceptions.
En comparaison il est simple d’écrire et de lire l’alphabet et tous les mots qui constitue la langue à condition que l’orthographe (ah encore cette pression… lol) soit correcte.
Pour résumer, écrire et lire le français n’est pas très compliqué en soit. Ce qui est dur c’est la grammaire et la conjugaison.
En Japonais
Le japonais, c’est une autre paire de manches…
En japonais, écrire et lire les kana (hiragana et katakana) est assez simple. Une fois que vous avez imprimé dans votre cerveau les différents caractères. Il est impossible de vous tromper.
La grammaire japonaise est elle aussi assez simple et abordable.
Pour illustrer, quant en français vous avez 6 conjugaisons (je, tu, il/elle/on, nous, vous, ils/elles) pour un seul temps, en japonais, vous en avez une seule qui s’applique pour tous.
Quant en Français vous avez, Présent, Imparfait, Passe Simple, Passé Composé, Plus que parfait, Passé antérieur, Futur et Futur antérieur,… (pfff) Et ça c’est juste pour l’indicatif (j’en ai pas oublié ?).
En Japonais vous avez, Présent et Passé… c’est tout. Oui, il n’y a pas de futur. Le futur se forme en parlant au présent avec l’ajout d’un mot indiquant le futur.
Exemple :
- Je mange – 食べる 「たべる」 taberu
- Je mangerai – 明日 食べる「あした たべる」ashita taberu (demain je mange)
Les formes subjonctive, conditionnelle et impérative sont similaires et n’implique souvent qu’une seule forme.
Là où le japonais se complique. C’est au niveau du langage.
Si vous avez déjà lu quelques articles sur la recherche d’emploi au Japon sur le site. Vous avez remarquez que un mot qui revient constamment,… le “keigo”.
Le Keigo c’est (en gros) le niveau de langue honorifique japonais. Il requiert tout un set de vocabulaires et de verbes différents de ceux utilisés pour communiquer entre amis ou avec la famille.
Heureusement, vous n’avez pas besoin du keigo pour commencer une conversation. Le japonais courant suffit. Bon alors à part le keigo, c’est quoi qui est difficile en japonais ?
Ce qui est VRAIMENT difficile en japonais ?
Kanji, kanji, kanjiiiii ! Ce qui gâche (toutes proportions gardés) tout ce sont les kanji. S’il y en avait une centaine ça irait. Mais il y en a plus de 2136 caractères officiels aussi appelé Joyo Kanji (depuis 2010).
La vérité c’est que les « Kanji » tout seul ne sont pas bien méchant. Les « mecs » sont originaires de Chine. Les Chinois, Taiwanais et Coréen les utilisent aussi.
Pour les chinois, leur écriture en est même exclusivement constituée. Vous imaginez ? Que des kanji, pas d’alphabet ou de syllabaire ? Oulalala ! Et pourtant, ils sont plus d’1,3 milliard a les utilisés au quotidien. Alors elle est ou l’entourloupe avec les kanji japonais ?
La complexité des kanji japonais c’est que les japonais les ont mixé à leurs sauces. Ils les ont adapté au Japonais.
En Chine, un kanji (ou Hanzi) a un seul sens et une seule prononciation. Combinez deux kanji entre-eux, ils prendront un autre sens mais garde leurs prononciations seront inchangées.
En japonais, un kanji a un seul sens mais plusieurs prononciations possibles. Un seul caractère peut avoir deux, trois, quatre ou plus prononciations différentes. En fonction de l’autre kanji ou hirgana associé, la prononciation change. Il semblerait qu’il existe une règle général, genre lectures on et Kun. On serait la lecture issue du son des caractères en chinois d’antan. Kun serait la lecture japonaise à travers le sens des caractères.
Exemple :
Eau 水 ce lit sui en chinois (pardonnez-moi les accents du pinyin) et se prononce mizu en japonais.
- Lecture On : sui
- Lecture Kun : mizu
Mais au fil du temps, le japonais a tellement absorber le son et le sens des caractère, qu’il est apparu plusieurs lectures On et Kun d’un même kanji. C’est devenu un vrai labyrinthe. Dans lequel vous ne pouvez pas vous aventurer. Même avec un fil d’Ariane, c’est chaud.
Se faciliter la vie
Pour ma part, je me suis considérablement facilité la vie en adoptant une idée simple. Je ne cherche plus à savoir pourquoi tel kanji se prononce ci ou ça avec tel autre. Je mémorise les kanji comme une gigantesque table de conjugaison.
C’est du par cœur et presque toujours au cas par cas. Comme ça, je ne me retourne plus le cerveau en voulant comprendre pourquoi 左右「さゆう」 (sayuu) gauche et droite se prononce Sayuu et non hidari migi...
Ainsi, j’enlève un énorme poids psychologique. Et ma machine à assimiler les kanji peut fonctionner sans dérailler tous les 5 kanji. Je suis assez simple d’esprit. Donc cette solution me va bien. Je suis néanmoins conscient qu’elle ne convient pas par pour tout le monde…
Pour ceux qui ne peuvent pas se passer des explication logique. Essayez tout de même. Une fois que vous parlerez japonais vous aurez tout le temps de vous lancez dans la quête du pourquoi et du comment….
Pour conclure, le japonais est facile à parler, grâce à sa grammaire simple comparé à d’autres langues. Hormis le « keigo » et les « kanji », il n’y pas vraiment de barrière a l’apprentissage. Une fois que vous avez vaincu le mur de la discipline. Ensuite c’est une simple question de curiosité et de découverte.
Bon courage à tous.
Au boulot.
Wilde
A lire absolument :
- Apprendre les Kana – Hiragana et Katana en une semaine
- Katakana en 1 semaine – Jour 4
- Le piège des Kanas et comment s’en sortir…
- Quel est votre groupe sanguin ? – Reloaded
- Une lettre ouverte à tous ceux qui croient que parler japonais c’est difficile
- Hiragana en 1 semaine – Jour 4
- Hiragana en 1 semaine – Jour 1
- Pourquoi Apprendre les Kanjis, c’est plus simple que vous ne le pensez
- Hiragana : plus facile à lire que le français ?
- Katakana en 1 semaine – Jour 3
Petit détail non pas pour le ton du Pinyin mais pour la prononciation, ça se prononce shui 😉
Pfff Wilde, ou l’homme qui arrive à me redonner espoir tout au long de ses longs (mais totemo omoshiroi!) articles!
Le « wow » effect je l’ai depuis quelques jours,je me suis remis à écouter beaucoup de Scandal (Mami chan!) et Stereopony et très souvent je me dis « putain mais ce mot je le connais!! Je suis trop fort!! » Bon après, vu que les phrases sont pas comme je les apprend et qu’elles sont traitées de telle manière pour que ça rime, je ne comprend pas encore tout ça,mais je suis bien content!
Pareil pour les hiragana, je m’y suis remis très sérieusement ce week-end et même si je tatônne encore un tout petit peu pour déchiffrer une phrase complète, j’arrive quand même à deviner les signes.
Bon,maintenant manque plus que les kanas et c’est bon! Quoi…y a les kanquoi? Les kanjis? Oooh, laissez moi encore rêver un peu :p
Bon article,
« Ce qui est compliquer est français c’est la grammaire (je me sens visé, c’est normal ?) »
J’allais en effet vous précisez cela, une relecture est aussi de mise (oubli de verbe par exemple).
« D’où le conseil de lire quelques chose qui vous prends au tripes, et qui vous fait vraiment apprendre. »
Ce conseil marche pour toute les langues, j’ai amélioré mon anglais grâce à un jeu puis au manga et anime.
Honnêtement je n’ai pas lu tout l’article, mais pour répondre à la question de celui-ci, j’ai mis 3 mois pour apprendre les bases et 2 ans avant de le comprendre correctement. C’est sur qu’après il a fallu que je progresse, mais c’est pour donner une petite idée. Parce que quand les gens te parlent ils ne cherchent pas à comprendre les mots que tu connais déjà. Dur.
Il y a un truc qui est très drôle aussi, ce sont les mecs qui font une fac de japonais en France. Ils se la pètent avec leur grammaire et leurs kanji, mais au bout de 5 ans d’études en France, quand ils viennent au Japon, ils ne sont pas foutu de comprendre un mot de ce qu’on leur raconte. Hahaha ! Les pauvres. Ces bien pour du scolaire, mais pour communiquer zéro. C’est comme les Japonais et l’anglais.
Vrai.
Sans une pratique directe de la langue avec une personne japonaise (à l’oral ou à l’écrit, en face à face ou par le biais d’internet), tout leur travail ne sert à rien.
On m’a parlé de diplomés d’écoles de langues qui partent au japon, trouvent un travail (profs pour certains…) mais qui ne parviennent pas à dialoguer en japonais.
Un peu triste quand même :/