Si vous luttez avec l’apprentissage du japonais. Que vous n’arrivez plus à vous concentrer, à retourner dans vos bouquins. C’est probablement que vous commencez à saturer…
Votre volonté d’apprendre et de progresser est réelle. Mais votre engagement fluctue en fonction de votre état d’esprit du jour et de votre motivation.
Du coup, les jours où on se lève du bras gauche. On est vraiment pas en mode pour apprendre le japonais. À vrai dire, on n’est même pas en mode pour sortir du lit…
Et entre nous, c’est un gros problème. Avoir de la motivation, c’est une chose. La garder constante, c’en est une autre.
Et au delà de çà, transformer cette motivation en efforts réels, c’est encore une autre dimension…
Je parle pour moi. Mais je pense que dans l’ensemble, on est tous un peu pareil.
Je vais vous dire honnêtement. Jusqu’à il n’y a pas si longtemps. Je pensais que la motivation, c’était tout.
Je pensais qu’il suffisait d’un peu de motivation et c’était bon, on pouvait se mettre sur orbite.
Mais aujourd’hui, pour moi, les choses ont changé.
Pour moi, la motivation, c’est devenu « cheap« , pas cher…
Le problème avec la motivation c’est que c’est comme un feu de paille. Ça ne dure jamais très longtemps, quelques heures, allez, 48 à 72h maximum.
Ensuite, on revient sur terre. La réalité nous rattrape. Les devoirs, les contrôles, les partiels, les profs relou, les camarades de classes relou, les collègues relou, les parents qui sont tout le temps dans le dos, ce que vous voulez…
On a tous des problèmes, que l’on soit riche ou pauvre ou extraterrestre…
Il est donc impossible d’être toujours à 100%.
Quoi qu’il arrive, on va avoir des hauts et des bas.
Lorsqu’on a un projet personnel comme apprendre le japonais en autodidacte ou apprendre n’importe quoi.
Avoir des bas c’est égale à faire l’impasse.
Sauter un jour, puis deux, puis on est déjà rattrapé par les urgences du quotidien.
Notre projet lui, passe à la trappe, au mieux, il passe au second plan, dans la case optionnelle…
Çà ! C’est si vous avez de la chance… si vous êtes assez têtu et obstiné pour ne pas abandonner vos rêves.
La plupart des projets et idées qui nous viennent, et pour lesquelles on a été chaud bouillant un moment, partent toute au congélo.
Souvenez vous des idées que vous avez-y eu il y a 15 jours, un mois, là où vous juriez que vous allez faire ci ou ça…
Rien du tout !
Vous avez déjà oublier le truc. Il est enterré profondément.
Ça vaut autant pour vous que pour moi.
Et tout çà, c’est la faute à la motivation !!!
Parce qu’elle ne dure pas, elle est trop fragile, trop instable.
Et pourtant, on pense que c’est grâce à elle qu’on va y arriver.
Imaginer un peu un monde où tout dépendent uniquement de la motivation…
Allez à l’école, allez au travail, etc… je pense que vous êtes d’accords. Le monde n’emmenerait pas large.
Ce serait le Chaos TOTAL !
La fin du monde en continue !
Heureusement, ce n’est pas le cas.
Parce nous avons autres choses que la motivation et la volonté.
Ce sont les habitudes et les contraintes de notre environnement.
Ainsi, on a l’habitude d’aller en cours et au travail. D’ailleurs il est assez rare (hors adolescence ultra perturbé) que le matin, on se lève et on se demande pourquoi on va à l’école ? Ou pourquoi on va au travail?
D’une part,
- c’est une question d’habitude.
- Et d’autre part, c’est la réponse à une contrainte de notre environnement.
Si on ne va pas on cours, on va redoubler, on n’aura pas de diplôme, notre vie sera un enfer, on finira sous un pont ou dans le métro.
Si on ne va pas au travail, on ne gagnera pas d’argent, on ne payera pas nos factures, on se fera jeter dehors, et le pont nous attendra avec une pierre bien glacé comme oreillé.
Ce sont des contraintes environnementales qui nous poussent à bosser.
Pour résumé, c’est la peur de perdre, plus que l’appât du gain qui nous fait bouger.
> L’idée, c’est de servir de ça, pour justement, construire un système qui nous pousse à bosser indépendamment de la motivation, indépendamment de la volonté.
Et donc, de transformer ce qu’on va faire en habitudes ou, de créer des contraintes qui nous poussent à bosser, à étudier, à faire ce que vous avez dans la tête quoi.
Alors, tout ce que je viens de dire, ça vous paraît très théorique. Et pour cause, c’est après une grande (petite) réflexion que j’en suis venu à ce constat.
Mais, mon expérience, celle qui m’a amené jusqu’ici, au Japon, bourrer d’exemple (et je suis sûr que la votre aussi).
Vivre au Japon n’a été possible que par les contraintes et les habitudes que je m’étais inconsciemment ou malencontreusement posé…
Que ce soit lorsque je suis venus ici, avec seulement 2500€, (je ne voulais pas repartir, j’ai donc été contraint de tout faire pour rester).
Ou encore, lorsque j’étais en Paris, où j’avais l’habitude de rencontrer des japonais toutes les semaines, et à certaines périodes tous les jours…
Forcément, si tous les jours, vous parlez avec des japonais qui ne parlent pas français. Au bout d’un moment, que vous le vouliez ou non, vous allez parler la langue. Ou alors c’est que vous avez rater quelque chose…
Forcément, si vous avez 100€ en poche et que vous devez survivre dans un pays étranger. Où vous n’avez pas de famille. Et que vous n’avez même pas de billet retour. Vous allez faire TOUT faire pour avoir un toit sous lequel dormir demain, pour avoir de quoi manger la semaine prochaine…
Vous allez faire tout, et tout, et tout, et tout pour ne pas crever comme un chien battu dans le caniveau…(surtout quand vous êtes battu tout seul et que vous êtes dirigé tout seul vers le caniveau…)
Vous n’allez plus vous poser des questions à la mort moi le noeud. Qu’est-ce que les autres vont penser ? Et si j’ai pas le niveau ? Et si je mange un marteau à l’entretien ?
Toutes vos peurs, toutes vos questions seront balayées par le principe de survie. Si vous ne le faite pas vous n’aurez plus rien à manger.
Vous n’avez plus le choix. Soit vous passez à l’action, soit vous crevez sur place.
Votre esprit sera en mode Survie !
Qu’est-ce que je dois faire maintenant pour survivre un jour, une semaine, un mois en plus ?
Être dans le besoin, être dans l’absolu nécessité, dans bien des cas, ça aide à avoir les idées claires, à faire le tri dans toutes ses pensées.
Je ne sais pas si ça vous êtes déjà arrivé. Mais je vous assure que quand on a que 4 centimes en poche. Il nous vient parfois des idées de génies.
Qu’on aurai jamais eu en temps normale.
Voilà c’était juste pour dire que l’environnent c’est ULTRA IMPORTANT !
Je me suis un petit peu emporté au passage mais, ça fait partie de l’exercice.
Aujourd’hui, lorsque je fais du contenu. J’essaye toujours de motivé et de montrer qu’on peu retourner n’importe quelle situation catastrophique en succès.
Mais aussi, que l’environnement est souvent monstrueusement plus important que la motivation.
Wow, je me suis fait plaisir là on dirait.
J’en ai oublié le sujet principale….
… Le sujet c’était quoi déjà ?
Pourquoi c’est important d’avoir des correspondants ?
Parce que ces correspondants, c’est votre environnement. C’est votre contrainte.
Quand vous recevez des messages, vous allez répondre. Ca va vous forcer à lire, à checker du vocabulaire, des kanjis etc…
En plus de ça, si vous me suivez depuis longtemps, vous savez à quel point, j’insiste sur le fait de PARLER, PARLER, PARLER…
Jusqu’à avoir mal crâne.
Quand vous en arrivez là, ça veut dire que vous avez tout donné. C’est bon signe.
Vous poussez votre cerveau à l’extrême. Il s’habitue et par la suite, il repousse encore plus les frontières. Pour vous permettre de faire en mieux la fois d’après.
Pour moi, si vous n’avez pas de correspondants japonais, pas d’amis japonais, autant arrêter tout de suite. (Même si vous voulez devenir traducteur/trice il n’y pas de meilleure source d’explication que les japonais eux-même)
Vous l’avez compris. Je suis un fervent partisan de la correspondance « ORAL » japonaise.
Pour vous aider à trouver des correspondants le plus rapidement possible, j’ai mis en place une petite méthode, issue d’une de mes expériences qui vous permettra de trouver des correspondants en quelques minutes (en fonction de l’heure de la journée)
Tout est derrière cette page.
Essayez vraiment ! Ça vaut le coup !
Surtout si vous n’avez pas encore de correspondant.
Pourquoi je n’ai pas tout mis dans cet article ?
C’est parce que si je mets tout, et que tout le monde le fait ça ne va plus marcher.
Ça va faire spam. Et ce serait dommage pour ceux qui veulent vraiment avoir des correspondants et pas juste passer le temps.
Donc tout est là.
頑張ってね〜!(^○^)
Wilde
Pour vous aider à bien démarrer ou progresser dans votre l’apprentissage du Japonais. Je vous offre ce livre, (normalement vendu 2,99), dans lequel j’aborde les 4 piliers pour apprendre le japonais en autodidacte.
Vous pouvez télécharger votre copie ici
Le truc c’est de lire, et ensuite d’appliquer.
J’ai essayé de rendre la lecture facile et le plus intéressant possible.
J’espère que cela vous permettra de passer à un autre niveau. Ayez confiance en vous!
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