Je ne sais pas pour vous, mais…
Qui a envie de se lever tôt le matin ?
Qui préfère rester bosser tard le soir au lieu de sortir avec ses potes ?
Qui préfère des choux de Bruxelles à une assiette de frites ?
Franchement, personne.
Ou alors très peu de monde quoi.
Ca ressemble un peu a du masochisme quand on y pense.
La différence c’est que, plus on fait les choix les plus douloureux,
Et plus on s’assure que notre avenir soit le plus jouissif. LOL
Je pense que pour tout le monde, ce qui est dure,
Ce n’est pas de faire les bons choix une fois de temps en temps.
Mais de faire les bons choix jour après jour, après jour, après jour, après jour, après jour, après jour, après jour, après jour, après jour, après jour…
C’est pour moi, et pour tout le monde je pense un dilemme interminable.
On balance entre flemme et envie de réussir.
Entre récompense instantanée, et retour sur investissement qui peut prendre des années…
Le piège, c’est que de se dire que qu’il existe une troisième voie.
Une voie ou vous n’avez pas besoin de choisir.
Une voie ou vous pouvez choisir d’être heureux maintenant et on verra pour demain…
Quoi qu’il arrive on doit faire un choix.
Je le dis souvent mais la réussite, ce n’est pas un évènement.
Ça n’arrive pas du jour au lendemain.
La réussite, c’est le résultat cumulé de bonnes décisions prises, jour après jour, après jours,…
Et de l’autre côté, c’est pareil. L’échec, ce n’est pas un évènement.
Un échec n’arrive pas du jour au lendemain.
C’est le résultat cumulé de mauvaises décisions prises, jour après jour, après jours…
Pour prendre un exemple dans lequel tout le monde peut s’identifier.
Il est rare d’échouer à des examens comme le bac, le brevet, si on a bossé régulièrement tout au long de l’année.
Parce qu’on a fait presque tous les exos demandé. Parce qu’on a toujours mis la priorité sur ses leçons avant ses amis.
Parce qu’on a chauffé le cahier d’exo avant de chauffé l’ambiance en soirée.
On est resté constant dans ses choix, durant toute l’année, parfois plusieurs années…
Au contraire, si on n’a fait aucun exo, si on n’a pas sortie un seul livre, si on s’est mis à bosser la dernière semaine du dernier mois, à moins d’être un génie,… c’est chauuuuud !
Parce qu’on a repoussé ses devoirs aux lendemains, parce qu’on préfèrerait sortir plutôt qu’étudier.
Parce qu’on a chauffé la console, le Smartphone au lieu de chauffer le cahier d’exo, etc…
Et ce comportement, ces mauvais choix répétés dans le temps ont amené au mauvais résultat.
Donc en fait, c’est la somme de toutes les décisions qu’on prend qui amène au résultat, réussite ou échec.
Il n’y a pas de match nulle. Si vous ne prenez pas de décision, vous payez ce qu’on appelle le cout de l’inaction.
Le cout de l’inaction pour moi, c’est l’un des dangers les plus insidieux qui soit.
Parfois c’est mieux d’essayer un truc et de se manger direct.
Comme lorsque vous touchez une barrière électrifié, vous vous mangez un violent coup de jus.
Ça fait mal tout de suite ! Mais vous savez ensuite que si vous recommencez ça va faire mal. Et donc on ne recommence plus.
Alors que dans le cas de l’inaction, c’est subtile… comme les sable mouvant…
Quand on n’agit pas, alors qu’on sait qu’il le faut, on est négligent.
Mais être négligent une fois, c’est pas grave.
Vous faites un régime, vous commandez une pizza une soirée, ça va, ce n’est pas la mort.
Mais la négligence répétée au fil du temps apporte son lot de conséquences négatives.
Et comme on est des créatures d’habitude, ça prend du temps d’installer de nouvelles bonnes habitudes. Mais c’est super rapide pour récupérer une ancienne (très mauvaise habitude)…
Sans qu’on s’aperçoive des conséquences négatives, on les sous-estime.
Sans doute parce qu’on pense l’opposé de la réalité. On pense que c’est facile d’abandonner une mauvaise habitude. On pense que c’est rapide d’adopter une bonne habitude…
Du coup, on se permet des libertés en se disant que bah, c’est qu’une fois, ca n’aura pas d’impact…
Jusqu’à ce qu’on se rend compte que c’était la fois de trop.
Il est alors trop tard pour changer de direction et arrivé là où l’on voulait vraiment aller. (Examen réussi, projet réussi, langue parlé couramment,…)
Donc pour moi, l’inaction, c’est vraiment le pire que vous puissiez « choisir ».
Autant aller dans la mauvaise direction et se manger rapidement et violemment. Puis rectifier le tir.
Que de ne rien faire du tout… et d’attendre d’être étouffé dans son sommeil.
Le truc c’est de se concentrer sur vous.
Concentrez-vous sur pourquoi vous voulez travailler ?
Pourquoi vous voulez étudier ?
Pourquoi vous devez faire les bons choix aujourd’hui et non demain ?
Vous avez peut-être des parents, des frères ou sœurs, ou cousins, qui comptent sur vous.
Des amis qui comptent sur vous.
Une copine ou un copain qui compte sur vous.
Quoi qu’il arrive, ce que vous faites tous les jours,
N’aura pas uniquement un impact sur vous,
Mais également sur les personnes que vous aimez.
Donc si ce n’est pas pour vous,
Faites-le pour eux.
Pensez à vos objectifs futurs, et pensez à ceux que vous aimez lorsque vous faites vos choix.
Vous verrez, ça va vous aider à faire les bons choix.
Bon je fuis… j’ai encore pas mal de choix à faire pour la journée…
Wilde.
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