À l’école on nous apprend à diviser notre temps, notre attention sur plusieurs choses. À l’école, le but recherché est d’être bon partout.
C’est complètement con.
Dans le monde réel, on ne peut pas être bon partout. On a des domaines de prédilection ou de spécialisation. Ce que l’on ne sait pas, ce dans quoi on est mauvais, on laisse à d’autres de le soin de le faire pour nous. En échange de quelque chose que nous savons bien faire.
Ce qui est vraiment dommage, c’est qu’à l’école on ne nous apprend pas ça.
On ne nous apprend pas à se concentrer sur une seule chose. Et à pousser, pousser, pousser jusqu’à atteindre un bon niveau voir l’excellence.
Alors que si on veut réussir dans la vie, c’est bien plus cette approche là qui marche. Que l’inverse où l’objectif est d’être bon partout, mais où au final, on devient médiocre en tous points.
Car qu’est-ce vraiment la moyenne sinon le symptôme même de la médiocrité ?
- Si vous voulez apprendre le Japonais.
- Si vous voulez atteindre un niveau courant en Japonais.
- Si vous voulez atteindre un niveau de langue vous permettant de bosser au Japon, d’y vivre bien.
Il faudra à un moment où à un autre, mettre tous vos projets et plans de côté. Et vous concentrer uniquement sur la langue. C’est le moyen le plus rapide, le plus efficace, et le plus simple que je puisse vous conseiller.
Vous concentrez sur UNE SEULE et unique chose.
C’est d’ailleurs l’objet de plusieurs livres, The One thing, Focus, etc…
En faisant plusieurs choses en même temps. En menant plusieurs projets de front. Vous divisez votre attention, votre énergie, et cela devient plus difficile d’obtenir les résultats de vous souhaitez.
Au début, lorsque j’apprenais le japonais, ce n’était qu’une des choses parmi d’autres que je faisais. C’était comme si j’avais ajouté une case japonais x fois par semaine dans mon emploi du temps.
Ça n’a pas marché…
Et c’est normal, avec cette méthode scolaire, combien faut-il d’années pour parler couramment une langue via le système scolaire ? 5 ans ? 7 ans ? Et encore, pour certains ça ne suffit pas…
J’ai commencé à observer des résultats, à partir du moment où je me suis mis à fond sur le Japonais.
C’est à dire que de la fin des cours de fac ou de BTS au début des cours du jour suivant, je parlais presque tout le temps japonais… hormis les traductions et autres requêtes d’explications en français.
Tous les jours, du lundi au dimanche, de 18h à 8h du matin en semaine, et de minuit à 23h55 les weekends.
There were No Days Off.
Je n’avais pas de jours sans japonais.
Alors au début, ça faisait mal à la tête à un moment. Quand vous commencez à parler, parler, parler, jusqu’à ce que vous ayez la tête qui tourne.
Jusqu’à ce que vous ne sachiez plus quelle langue vous parlez (français ou japonais)… c’est bon signe.
Ça signifie que vous poussez votre cerveau à ses limites. Le cerveau étant une superbe machine, une fois que vous avez atteint ses limites, ils les repoussent, et ainsi de suite…
Petit à petit, non.
Très vite, vous arrivez même à parler plus, plus longtemps, sans être fatigué. Je dirais qu’en l’espace d’une semaine à deux semaines. Le cerveau s’habitue…
Tout dépend de l’exposition, de l’environnement et de ce que vous mettez dans votre tête, pour l’alimenter. Personnellement, je mettais du Minna No Nihongo, ainsi que pleins de répliques de Dramas apprises par cœur.
Comme je vous le disais dans ce livre.
En faisant ça, mon japonais n’était plus aussi rigide que celui qu’on apprend dans les manuels. Il était souple, voire très amusant pour les japonais, car naturel, sans pour autant avoir mis le doigt de pied au Japon.
Et l’étonnement que vous provoquez par ce contraste (vous parlez un japonais naturel et marrant sans avoir ete au Japon, ou sans avoir vecu au Japon).
C’est aussi un élément de motivation supplémentaire qui vous permet de retourner bosser. De regarder de nouveaux Dramas. D’apprendre de nouvelles expressions, formules, etc… Pour encore plus pimenter les discussions avec les japonais.
Et les fautes dans tout ça ?
Pfff. C’est que du bonheur !!!
Les fautes, on peut en jouer. C’est ce qui fait rire les japonais, et vous-même si vous avez le sens de l’autodérision.
Ce qu’il y a de fascinant avec les fautes, c’est que avec la pratique, avec l’écoute. Même si on n’est parfait, même si on n’est pas bon, on sent quand ce qu’on dit sonne faux.
Ça se ressent, comme un sixième sens.
D’une part, en apprenant et en réutilisant ce qu’on a emmagasiné de manière créative.
– On crée de nouveaux mots.
– On teste des conjugaisons.
– On conjugue pour la première fois des verbes qu’on ne connaissait pas avant.
– On qu’on fait des phrases qu’on a nous-même jamais entendu.
Et d’autre part que le cerveau est doté de cet outil qu’est le « pattern recognition ». Qui nous permet de reconnaître, les structures répétitives, que ce soit auditif, visuel, sensitif…
Tous ce qui se répète le cerveau enregistre et envoie un signal lorsque c’est déjà identifié. C’est grâce à cet outil qu’on apprend des langues.
On reconnaît le « no »「の」 dans :
Ore no da.
(C’est le mien / c’est à moi).
On reconnaît le « baka »「ばか」 dans :
Urusai Baka.
(Fermes-la idiot / Tais-toi idiot).
Plus vous entendez, plus vous répétez à haute voix et plus ça rentre, sa s’implante dans votre cerveau. Comme on plante des graines.
Avec le temps et surtout la PRATIQUE, ces graines poussent et donnent des arbres de mots, d’expressions, dans lesquelles vous allez faire votre récolte, comme vous le faites avec votre langue maternelle.
Mais pour en arriver là…
Il faudra arrêter de diviser votre énergie en plus de 3 ou 4 choses. Puis la diriger sur UNE et UNIQUE chose :
Le JAPONAIS.
Attention! cette question d’attention, de focus de concentration sur une chose est extrêmement puissante.
Ça ne fonctionne pas qu’avec le japonais.
Ça fonctionne avec tout.
Si vous voulez monter un business, et que vous vous concentrez uniquement dessus, jours et nuits. Vous aurez un business qui marche de fou.
Parce que contrairement à la plupart des gens, vous serez en complète immersion dedans. Vous aurez une vision claire de vos clients, de ce qu’ils veulent, de ce que vous pouvez leurs apporter, de comment améliorer vos services etc…
Alors que pour la plupart des gens qui sont auto-entrepreneurs par exemple. Ils sont ou en mode part-time, et au mieux ils sont en mode Full-Time, mais ils se plaignent de ne pas gagner assez… alors que tous ce qu’ils ont à faire c’est de Focus et d’aller au-delà… en mode All-timer.
Je ne sais plus dans quel article, je parlais de ca :
Voici le lien
Donc pour conclure :
Ne faites pas ce qu’on nous apprend à l’école, c’est à dire faire tout en même temps. Ça ne fonctionnera que médiocrement. Le but ce n’est pas d’être moyen.
Vous voulez être bon sinon, excellent en japonais ou autres.
Pour y arriver, le meilleur moyen, c’est de se concentrer et de faire le All-timer pendant 6 mois, 1 ans… minimum.
Je vous garantie, que vous serez le premier à être bluffé par vos résultats.
Peace & Action
(。•̀ᴗ-)و ✧
Wilde.
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