C’est une question que vous vous posez peut-être ?
Je ne sais pas…
En tout cas, c’est une question qui m’a torturé l’esprit pendant pas mal de temps.
A l’époque ou je n’y connaissais encore rien, et par la suite. Ca a durée pendant des années en faite…
Jusqu’à ce que je lâche l’affaire.
Jusqu’à ce que j’arrête de vouloir savoir pourquoi…
Eh oui.
Parfois les japonais disparaissent pour ne plus jamais revenir…
C’est comme ça. Point barre…
C’est ce que je m’étais mis en tête, jusqu’à il y a peu…
Alors je ne prétends pas avoir une réponse définitive pour tous. Ni une réponse qui vous plaira.
Mais voilà mon expérience de français au Japon qui ne répond plus aux japonais…lol
Il y a environs 7 ou 8 mois, je me suis remis à la correspondance franco-japonaise.
Le but pour moi, c’était d’élargir mon réseau, de me faire de nouveaux amis, de faire de nouvelles connaisses et en même temps de pratiquer mon japonais dans un contexte différent du travail, de la maison et des amis.
Vous savez, à force de parler avec les mêmes personnes, on rentre dans une routine, une zone de confort. On utilise les mêmes mots, on entends les mêmes expressions, les mêmes intonations…
C’est excellent lorsqu’on débute dans une langue. Je dirais même que c’est primordiale, pour se faire une oreille active.
Mais au bout d’un moment on stagne forcément. Comme vous stagnez dans votre apprentissage de la langue française.
Lorsque vous étiez plus jeunes vous appreniez un nouveau mots français tous les jours, maintenant c’est peut-être toutes les semaines où tous les mois… si vous ne lisez pas…
En japonais et dans toutes les autres langues c’est pareil. D’où l’importance de toujours se projeter hors de sa zone de confort. En rencontrant d’autres personnes,… c’est aussi pour ça que les rencontres sont tellement importantes à mes yeux…
Revenons-en aux japonais…
Il y a quelques moi, je me suis remis à mettre des annonces. Résultat, je me suis retrouvé avec plus d’une cinquantaine de réponses,… et de nouvelles arrivent encore deux, trois fois par semaine…
J’ai bien essayé de répondre à tout le monde. Mais je suis humain, et je n’ai que 24h dans une journée…
Du coup, au bout de 2 à 3 échanges, pour la majorité, d’entre eux, je ne réponds plus… Parce que le temps me manque…
À partir du moment où je ne réponds plus pendant une semaine. Ma motivation pour répondre chute drastiquement.
D’une part parce qu’autant je manque de temps, autant répondre un petit message à quelqu’un ce n’est pas la mort. Donc quelques part, je me dit que c’est un petit peu du foutage de gueule, que de dire qu’on a pas le temps.
Les japonais appellent ça 言い訳「いいわけ」 (iiwake), je traduirais ça par « raison pourrie » , d’où routage de gueule. LOL.
(fausse excuse si vous voulez faire plus poli)
Au Japon, la notion de ne pas faire de fausses excuses est extrêmement importante. Par conséquent, les japonais préféreront fuir, que vous donner une raison de merde.
Parce que pour eux, c’est perdre la face.
Personnellement, je ne suis pas un de ces étrangers tatamisés. Donc je m’en fou de perdre la face et de revenir une ou deux semaines plus tard, sans aucune excuses…(on a tous une vie très prenante après tout…).
Mais quand vous avez autant de correspondants à votre disposition, plus d’une cinquantaine, comment ne pas préférer passer au suivant, plutôt que de revenir dans une conversation d’il y a trois semaines d’un mec ou d’une nana dont vous avez oublié, le nom, et tous ce qui va avec…?
Je pense que, c’est vraiment ce qui fait que les japonais finissent par ne plus répondre.
Maintenant, je n’ai pas vraiment de solution. Mais, j’ai des contre-mesures.
La première, c’est tout simplement de prévenir à l’avance, qu’on est pas au taquet. Qu’on peut répondre à toute heure du jour et de la nuit même une semaine, une, deux semaines ou un mois plus tard.
Ce genre d’avant-propos, facilite énormément les relations par la suite. Ainsi, on passe plus pour un disparu, ou un mort-vivant, et votre correspondant japonais en face idem.
La deuxième option, c’est d’envoyer un e-mail anodin, en mode cool.
On demande simplement comment votre correspondant va ? On y raconte des banalités comme le temps qu’il fait, ce qu’on à regardé à la télé ou ce que vous est mangé, comme si de rien n’était.
Cela permet au japonais, de se sentir chez eux, en tout cas en compagnie d’un amis. Vous diminuez ainsi, la pression qu’ils peuvent se mettre tout seul. Et facilité, le retour sur la scène de mademoiselle, monsieur…
Ça ne va pas marché à tous les coups, mais qui ne tente rien, n’a rien. A vous d’être créatif ^^
Après, il y a toujours des milliers de correspondants japonais qui attendent derrière votre porte. A vous de la leur ouvrir.
Bon courage.
頑張ってね
Wilde.
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Le truc c’est de lire, et ensuite d’appliquer.
J’ai essayé de rendre la lecture facile et le plus intéressant possible.
J’espère que cela vous permettra de passer à un autre niveau. Ayez confiance en vous!
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