Attention cet article peut choquer ou heurter la sensibilité des lecteurs. Attention, cet article est un gros pavé en comparaison aux autres articles. Attention, article ne parle pas directement du Japon.
Si vous reportez sans cesse ce que vous devez faire aujourd’hui au lendemain. Si vous avez du mal à vous mettreau travail. Ce pavé peut vous changer la vie… Mais il faudra un s’accrocher.
Comment en finir avec la procrastination et enfin se mettre enfin au japonais ?
Le plus difficile lorsqu’on apprend une langue tout seul, c’est de rester discipliné. Commencer c’est facile. Mais les jours passent et le poil dans la main qu’on avait coupé au départ repousse aussi vite qu’une mauvaise herbe. Jour après jour ça devient difficile de se remettre à la tâche.
Au premier imprévu, on reporte à demain et hop c’est partie pour ne plus toucher ses livres pendant des mois et des mois… dans les lignes qui suivent je vais vous montre une méthode choc pour se botter le cul. Vous allez reprendre le contrôle sur vous même et sur vos objectifs à long terme. Et la chance n’aura plus jamais rien faire dans votre réussite.
Faire un blog c’est trop facile, il faut juste écrire un article par semaine !
Ecrire c’est facile. Il suffit de prendre quelques instants pour mettre sur papier ou sur dans une application tout ce qui vous passe par la tête. C’est ce que je croyais lorsque j’ai commencé ce blog en 2011. Entre temps j’ai compris que j’étais complètement à côté de la plaque. Ecrire c’est DUR (surtout quand on écrit avec ses doigts pieds comme moi).
Ce qui est compliquer ce n’est pas tant le fait d’écrire en soit, de trouver la bonne idée ou les bon mots. Tout ça vient en faisant. Le plus dur, c’est de se mettre à la tâche et d’être DÉTERMINER à ne pas lâcher l’affaire.
Le plus ridicule dans tout ça c’est que la difficulté est RELATIVE. Honnêtement. Entre-nous en quoi est-ce difficile de sortir son iPhone ouvrir Note ou Evernote et taper sur les touches pendant 15-20 minutes jusqu’à finir son article tous les jours ? Rien.
Et pourtant, il y a encore quelques jours cela me demandais un effort surhumain pour me mettre à la tâche. C’est peut-être le même cas pour vous ? En quoi est-ce difficile de sortir son Minna no nihongo ou tout autre livre et de faire une leçon avec les exercices ? En quoi est-ce difficile d’aller sur un site de correspondance ? De chercher des japonais ? D’écrire son message ? De le faire traduire dans Google trad. ? Et de l’envoyer ? Et pourtant, vous ressentez probablement comme moi cette flemmardise. Cette fatigue psychologique rien que d’y penser. Non ?
J’ai peut-être la solution. Mais juste avant je vous propose de faire une petit expérience (si vous vous prêter au jeu c’est assez flippant)…
Et si…
Imaginez que vous venez de sortir de chez le médecin. Il vient tout juste de vous annoncer que… il ne vous restait que 3 ans à vivre (ce que je ne souhaite à personne). Fermer les yeux pendant 2 secondes et imaginer la scène (faite le vraiment!!). Il ne vous reste plus que 3 ans à vivre. Dans 36 mois vous êtes au cimetière. Encore 1095 jours et c’est fini…
Dans un peu plus de 1000 jours vous irez rejoindre les étoiles. Vous avez le cœur serré. Peut-être même les larmes aux yeux. Vous soufflez. Après tout vous êtes encore là. Vous commencez à réfléchir à la liste des choses que vous souhaitez faire avant de mourir. Parce l’avantage c’est que vous savez quand vous ne serez plus. Du coup vous pouvez préparer.En sortant de l’hôpital, votre vie à changer. Votre temps est compté. Et vous savez exactement combien de jours il vous reste…
La nuit vous avez du mal à dormir.
En vous réveillant demain matin, vous ne penser surement pas à vous rendormir et faire la grâce mat. Vous penserez à sortir de votre lit et à profiter de ce qu’il vous reste de vie à fond. Les choix que vous pensiez difficile ou dur sont devenus clair comme de l’eau roche…
— Fin de l’expérience, retour à la réalité (Merci de vous être prêter au jeu) —
Deux choses.
- L’une vous n’allez pas mourir dans 3 ans.
- Votre temps est quand même compté (le mien aussi)…
Je reviens dessus dans quelques lignes.
Comment sommes-nous à l’origine de propre difficultés.
Lorsque vous avez un devoir à rendre pour dans 2 ou 3 semaines. Fait le jour même où le jour suivant, il sera facile de se mettre au boulot. En repoussant jour après jour l’échéance, ce devoir prendra de plus en plus de place dans notre esprit. Nous savons que nous devons le faire mais nous repoussons. La date limite approche et le stresse augmente. Cela fait maintenant 2 semaines qu’on y pense mais on n’a toujours pas lu les exos demandé. Au final nous finissons par nous mettre à tache à cause d’un élément extérieur : La date limite.
Mais lorsque vous apprenez le japonais tout seul. Vous n’avez pas d’élément extérieur pour vous pousser à passer à l’action. Ainsi le monstre engendré par votre esprit ne cesse de grandir. Et c’est lui qui nous empêche de retoucher à nos cahiers et nos livres. Lorsque vous avez conscience de ce phénomène il devient plus facile de réduire et d’agir dessus. Sauf si on oublie les consequences du plaisir immediat…
Plaisir immédiat ou bonheur durable ?
Ce qui nous pousse à rester sous la couette le week-end c’est peut-être la paresse ? L’envie de gratter un peu de sommeil perdu sur Wow ? Le froid qui nous attend dans la cuisine ? C’est surement un peu de tout ça. Mais on peut résumer ca au terme : plaisir immédiat.
Les plaisirs immédiat sont toutes ces choses qui ne nous apportent rien de concret mais qui procure une satisfaction instantané. Cette sensation et cette recherche du moindre effort nous attirent irrésistiblement. C’est dans notre nature. Les jeux addictifs sur iPhone, rester planter devant la TV, surfer sur le net, un bon McDo, regarder des photos sur Facebook, consommer de la drogue, etc… toutes ces choses créer en nous une impulsion et une satisfaction immédiate qui font plaisir au cerveau.
De l’autre côté nous avons des objectifs à long termes qui doivent nous apporter un bonheur durable. Obtenir des diplômes. Trouver un emploi. Trouver une copine ou un copain stable. Se marier. Fonder une famille. Devenir Riche. Voyager à plein temps. Tous ces objectifs requièrent des choix qui ne procurent peu ou aucun gratification immédiate. Et c’est tout là le problème. Comment résister au plaisir immédiat et fuir vers ses objectifs long termes?
Créer une diversion émotionnelle plus forte que le plaisir immédiat.
C’est le petit exercice que je vous ai proposé à l’instant. En imaginant un scénario assez fort émotionnellement, vous pouvez faire passer vos plaisirs immédiats au second plan. Leurs redonner l’importance minime qu’ils desservent.
Vous pouvez répéter cet exercice de visualisation avec d’autre scénarios moins catastrophe. Des scénarios qui vous donnent du plaisir, du bonheur, comme de vous imaginer vivre au japon, vous promenez dans Shibuya. De marcher dans la foule monstre, le sourire jusqu’aux oreilles parce que vous avez réalisé votre rêve. Ou toute autre vision vous permettant de ressentir quelque chose.
A noter que j’ai utilisé la peur (de la mort), parce que les études ont montré que la peur de perdre est plus forte que l’appât du gain. Vous lutterez de toutes vos forces pour récupérer vos 1000 euros dépensé pour l’achat d’un ordinateur cassé. Alors que vous feriez moins d’effort si c’était pour gagner 1000 euros en plus.
Ce qui nous amène donc aux choix que nous faisons quotidiennement, des centaines de fois par jours…
Micro-choix, Énorme impact !
L’échec n’est pas un événement unique catastrophique. Vous n’échouez pas du jour au lendemain. L’échec est le résultat inévitable d’une accumulation d’une pensée pauvre et de mauvais choix. Dit plus simplement, l’échec n’est rien de plus que quelques erreurs de jugement répétées chaque jour.
Jim Rohn
Il disais aussi :
Tout comme la formule pour échouer, la formule du succès est facile à suivre: elle consiste en quelques disciplines simples pratiquées tous les jours.
Jim Rohn
Tout est dans les choix que nous faisons au quotidien.
- Le choix de se lever dormir 5 minutes de plus ou pas.
- Le choix de se brosser les dents ou pas.
- Le choix d’allumer la TV ou pas.
- Le choix d’apprendre un peu ou pas.
- Le choix de faire une de l’exercice ou pas.
- Le choix de prendre un bon petit déjeuner ou pas.
- Le choix de sortir de chez soi en avance ou pas.
- Le choix de jouer sur son portable dans les transports.
- Le choix de lire un livre ou d’écouter un livre dans les transports ou pas.
- Etc…
En eux même ces choix sont simples et facile à prendre. C’est l’un ou l’autre. Ce qui est délicat c’est qu’ils sont en apparence indolores. Vous pouvez décider de faire tous les mauvais choix. Et ne risquer pas grand-chose au final. Ca donnerais quelque chose comme :
Vous arrivez en retard au boulot, en puant de la gueule avec la faim au ventre et rien dans le crane. Parce que vous avez décidé de dormir 5 minutes de plus. Qui se sont transformé en 90 minutes…
Tout ça se complique lorsqu’on répète ses mauvais choix. Et qu’ils deviennent une habitude, de mauvaise habitude. En s’additionnant les uns les autres voici ce que cela peut donner :
Vous arrivez tous les temps en retard. Votre patron vous vire. Vous avez mal aux dents à cause des caries qui pullulent dans votre bouche. Mais êtes en mauvaise santé parce que vous ne faites pas de sport. Vous n’investissez pas sur vous-même en apprenant et donc votre valeur sur le marché est nulle. Vous ne trouvez pas d’emploi pendant 2 mois. Suffisant pour que votre compte en banque tombe à zéro et que vous ne pouvez plus payer le loyer. Les dettes s’entassent mais toujours pas de travail. On vous expulse. Vous vous retrouvez à la rue. Vous tombez dans l’alcool et là c’est fini, foutu…
A l’autre bout de l’échelle, dans le cas où vous répétez les bons choix. Voici à quoi votre vie pourra ressembler :
Vous êtes en excellente santé physique. Tout le monde adore votre sourire. Vous respirez le bien être votre patron vous adorent car vous apportez tout le temps de nouvelles idées grâce à vos lectures et votre apprentissage maximale. Vous êtes reconnue dans votre métier et votre valeur ajouter est énorme. Les chasseurs de têtes vous ont dans leurs viseurs et vous êtes débaucher pour un beau pactole avec stock option. Vous continuez vos micro-choix positif et votre entreprise fait un carton. Son action monte et votre fortune aussi. Vous devenez un cadre exécutif respecter et aduler. Votre vie est une aventure épique…
Je pousse le bouchon assez loin pour vous montrer ce que voulais dire Jim Rohn par l’échec et la réussite ne sont pas UN événement ce sont des processus. Des micro-choix qui additionnés entre eux donne un résultat positif ou négatif.
Remarquer de parmi tous les choix je n’en ai cité que quelques un sur des centaines que nous faisons tous les jours. Que ce soit en termes d’éducation, de communication, de nutrition, d’organisation, de santé,… Alors imaginer ce qu’il pourrait vous arrivez si au lieu d’en faire un tout petit peu discipliné vous l’étiez beaucoup ?
Mon choix ce matin
Au moment où j’écris ces lignes c’est le matin. J’ai fait le choix d’écrire ces lignes. Rien ne m’y obligeait. Mais j’ai fait mon choix. Plutôt que de dormir, de mater toutes les photos et vidéos de mon fils d’activité Facebook, ou jouer à Mafia Wars.
A lui tout seul, il ne représente pas grand-chose. Mais en répétant ce choix jour après jours. Je pense me rapprocher méchamment de mes objectifs. La chance ne rentre pas dans mon équation.
Tourner la roue de la fortune
Lorsque vous faites le bilan, êtes-vous satisfait des choix que vous faites ? Ces choix vous dirigent ils là ou vous voulez ? J’aime bien voir ces choix comme une roue. Chaque « bon choix » équivaut à micro ou des nano coup de pédale. En s’additionnant, votre roue rentre en mouvement. Puis elle prend de l’amplitude, de la vitesse. Jusqu’à atteindre ce que les anglais appellent le « breaktrough » difficilement traduisible en français. On pourrait parler de percer. Le breaktrough c’est le moment ou votre roue tourne tellement vite que vous n’avez presque plus besoin de pousser aussi régulièrement, ça tourne tout seul. Vous n’avez plus entretenir le mouvement de temps en temps.
En business, cela se traduirait par le moment ou votre de la réussite éclate en plein jour. Ce serait par exemple les jours où votre startup se racheter des millions ou des milliards. Ce serait le jour où vous décrocher votre premier GROS contrat. Ce sera par exemple le jour ou votre entreprise entre en bourse, etc… En fin de compte c’est le jour où le monde apprends votre existence et vous désigne comme CHANCEUX.
Vous n’avez pas de chance et c’est mieux ainsi
Maintenant vous savez comme moi que la chance n’a rien à voir. Il n’y a pas de bon numéro du loto. Il n’y a que des actions et un résultat concret issu d’une série de choix inoffensif en apparence. Mais qui additionner dans le temps vous propulse vers la réussite ou l’échec.
Que nous le voulions ou pas on doit toujours faire des choix. Alors tant qu’à faire faisons les bons.
Pour vous y aider votre meilleur allié sera votre imagination :
La logique vous conduira d’un point A à un point B, l’imagination et l’audace vous conduiront où vous le désirez
Albert Einstein
Et pour conclure,
La discipline est le pont entre les objectifs et les accomplissements
Jim Rohn
Maintenant au boulot.
Wilde
Pour vous aider à bien démarrer ou progresser dans votre l’apprentissage du Japonais. Je vous offre ce livre, (normalement vendu 2,99), dans lequel j’aborde les 4 piliers pour apprendre le japonais en autodidacte.
Vous pouvez télécharger votre copie ici
Le truc c’est de lire, et ensuite d’appliquer.
J’ai essayé de rendre la lecture facile et le plus intéressant possible.
J’espère que cela vous permettra de passer à un autre niveau. Ayez confiance en vous!
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