Une des questions qui revient souvent, c’est si je devais recommencer à 0. Qu’es-ce que je ferais différemment ?
C’est une excellente question. Et je me la pose assez souvent en fait.
D’une part, parce que je ne suis pas encore pleinement satisfait de ce que j’ai déjà. (Qui l’est ?)
Et même si, je sais que je ne serais jamais vraiment satisfait. Je me dis aussi qu’au fond. « Nous sommes tous des enfants… On nous donne un jouet. On joue avec 30 minutes. On est content. Puis une heure plus tard, ça y est, on en veux déjà un autre ».
Personne n’échappe à la règle. Qu’on soit riche, pauvre, vieux ou dans le clergé. On en veux toujours plus. Pour certains, ce sera plus d’argent, plus de biens matériels. Et pour d’autres, ce sera plus de spiritualité, plus de bonheur dans le monde, etc. (Les deux ne sont pas incompatible… je dirais même qu’ils sont complémentaires…)
Toujours est-il qu’on sera toujours insatisfait.
C’est comme ça. Je ne cherche donc pas à combattre la nature. Je pense que c’est d’ailleurs grâce à ça que l’homme avance petit à petit.
La curiosité, c’est avant tout une insatisfaction. Celle ne pas savoir… Les scientifiques, les aventuriers sont comme tout le monde, de grands enfants. LOL.
Bon, maintenant que je me suis défoulé un petit peu.
Comment je ferais si je devais tout reprendre à 0 ?
…J’en ai AUCUNE IDÉE !
Le truc c’est qu’on fait tous des erreurs.
Et c’est souvent grâce à elles qu’on apprend vraiment.
Donc si je ne m’étais pas mangé autant de fois, je ne sais pas si je serais au Japon aujourd’hui.
Alors bien sur, il y a ceux qui arrive ici, sans faire de gaffes. Ou sans faire de grosses gaffes. Mais ils ne sont pas nombreux…
Je pourrais vous dire que j’aurai fait la même chose qu’eux : des études scientifique, ou une école de commerce puis bifurquer et me concentrer sur la finance…ou la recherche, ou un truc du même style…
Mais, me connaissant, je sais que ça n’aurait n’a pas marché…
(Et pourtant j’ai vraiment essayé ! Problème : manque de réelle motivation )
Ok.
Je sais ce que je vais faire.
Je vais prendre un exemple concret, pratique.
Si je voulais partir vivre en Chine ou en Corée dans 6 mois ou un an.
Comment je ferais ?
CLARTÉ
La première chose que je ferais c’est de définir le plus clairement possible mes objectifs là-bas.
- Ce que je rêverais de faire comme emploi ou activité ?
- Combien je voudrais gagner précisément?
- Qu’es-ce que je voudrais faire par la suite ?
C’est basique, mais c’est super important.
Dans le même temps, je sais que c’est difficile d’être clair quand ne connais rien au pays. A ce qu’on peut y faire, aux opportunités accessibles, etc.
Mais avoir une ou plusieurs idées de secteurs où d’emploi que vous voudriez faire ce n’est pas compliquer.
En arrivant au Japon en 2010. Je ne savais pas exactement ce que j’allais faire. Mais j’avais cerné deux choses qui m’intéressaient.
- La finance de marché et…
- l’informatique.
J’avais du coup, fait 2 CV différents pour cibler et coller au mieux les offres auxquelles je postulais.
Pour la Chine et la Corée, je ferais la même chose. Deux ou 2 ou 3 CV sur différents postes et secteurs qui m’intéressent.
Rappelez- vous, l’idée c’est d’avoir la plus grande CLARTÉ sur ce que vous vous voulez faire. Sans clarté, vous allez vous retrouvez pris au piège dans le, je prends tout, je fais tout (et surtout N’IMPORTE QUOI oui !).
Regardez autour de vous. Ceux qui font tout (et n’importe quoi), ne sont pas ceux qui gagnent le mieux leur vies…
Ce n’est pas pour rien que vous allez d’abord voir un médecin généraliste à 20 euros. Avant qu’il vous envoi voir un spécialiste beaucoup plus chère.
Ce n’est pas pur rien que les Polytechniciens, sortant de X (généraliste) se spécialisent ensuite dans un domaine particulier, et font une deuxième école par la suite. Ils sont tous extrêmement intelligent, alors suivez leur exemple.
Prenez un domaine où vous avez des facilités qui rapporte. Ou une passion qui rapporte, (y a des passions qui ne rapportent rien qu’il faut fuir en courant). Puis bossez votre truc à fond. C’est facile ce truc.
Bref une fois que vous êtes clair sur vos objectifs, vous pouvez passer aux étapes 1 et 2.
1. Travail
2. Langue
Travail
La première chose que je chercherai. C’est s’il y a du travail pour moi ? Sans travail, il m’est impossible de vivre dans ces pays.
Donc dans un premier temps, je chercherais un poste en fonction de mes diplômes et surtout de mon expérience, si je suis en mesure de postuler à un poste la bas.
Voici les 3 critères que je regarderais :
1. Le salaire vs coût de la vie
2. La taille de l’entreprise
3. Les compétences requises et les taches a faire.
1. Un salaire élevé n’est pas forcément synonyme de réussite. Il faut voir à côté le coup de la vie, et les dépenses que vous allez devoir faire.
Si vous arrivez à caser toutes vos dépenses plus une petite épargne alors c’est suffisant.
2. La taille de l’entreprise est quelque chose que je ne regardais pas avant. Grosse ou petit peu n’importait. Mais aujourd’hui je sais que je suis à l’aise dans une petit structure.
Voici quelques raisons :
- Il y a moins d’interactions avec les gens, mais elles sont plus profondes.
- L’ambiance y est globalement meilleur.
- Il y a moins de barrière entre les individu.
- Vous n’avez pas besoin de prendre RDV pour parler au Boss, c’est vraiment moins de stress.
En plus de ça vous avez souvent plus de responsabilités, ce qui vous poussent à progresser et à apprendre plus vite.
Maintenant les grandes boîtes aussi ont leurs avantages.
- Salaire plus élevé,
- votre CV est un peu plus côté car on connaît la boîte en question.
- Vous rencontrez plus de gens et vous pouvez ainsi élargir plus votre réseau, etc.
3. Enfin le dernier critère, ce sont les compétences requise et les taches OFFICIELLES à accomplir.
Je dis officiel, parce que autant, on arrange son CV pour se rendre plus attractifs, pour se vendre mieux auprès des entreprises.
Autant les entreprises en font de même, elles arrangent leurs offres pour se vendre mieux et les rendent plus attractives auprès des chercheurs d’emploi.
C’est comme ça.
Vous allez TOUJOURS vous retrouver avec du travail ou des taches NON-officielles qui ne faisait pas partie de l’offre…
Bref, je prendrais en compte l’offre OFFICIELLE en question et je verrais si elle convient ou non à mes objectifs LONG TERMES. Vous en avez j’espère ?
Une fois que j’aurais trouvé ce qui me plairais de faire. Je regarderais et je noterais tous les éléments qui me manque. En partant du niveau de langue jusqu’aux petites truc à la mort moi le nœud, comme les logiciels (qui peuvent s’apprendre sur le tas).
Cette liste en poche, je n’aurais plus qu’à bosser les choses les plus importante qui me manque.
La langue
Remarquez bien, c’est la dernière chose sur ma petite liste (de deux étapes. LOL). Et il y a une raison toute simple à ça. C’est une des barrières les plus faciles à passer ! Parlez l’anglais, l’allemand, le chinois, le coréen ou le japonais. Ce n’est pas dur. C’est pas difficile.
C’est dur et difficile pour ceux qui se mettent dans le crane que ça l’est. Parce qu’ils ont eu une mauvaise expérience à l’école avec des professeurs tyrannique. Ou tout simplement un mauvais feeling et puis des sales notes qui ont plu par la suite, qui les a dégoûté. Peu importe.
Se monter le cerveau en se disant que c’est trop dur, c’est saborder sa réussite.
Apprendre les langues c’est naturel, c’est aussi naturel que d’apprendre a courir, marché, compter, etc. Mais il faut en prendre conscience…
Si on sort du contexte scolaire, apprendre l’anglais ou le japonais devrait être FUN. On devrait « prendre son pied ». Parce que parler une langue étrangère, échanger, regarder un anime, un drama ou un série, c’est fun. On kiffe tous.
Si on ne pense plus à la peur de se faire taper sur les doigts, parce qu’on a fait une faute à gauche, à droite. Il ne reste plus aucune barrière, aucune peur d’apprendre et d’utiliser une langue…
Si je ne dormais pas trop en cours d’histoire, il me semble qu’au moyen-age, la majorité des gens étaient illettrés. Et pourtant ça n’empêchait pas les frontaliers, les commerçants qui voyageaient et pleins d’autres personnes qui ne savaient ni lire, ni écrire, de parler plusieurs langues.
Aujourd’hui encore, dans de nombreuses régions du globe, en Afrique, en Asie les gens apprennent les langues sans les écrire. En Malaisie par exemple, les gens parlent plusieurs langues. Et pourtant ils ne les ont pas toutes apprises à l’école ou à la maison. Mais dans la rue en fréquentant d’autres communauté que la leurs etc…
C’est avant tout une question d’environnement. Si vous changez votre environnement, que vous êtes amenez a vous frottez tous les jours, tous les jours, tous les jours, à une langue. Ça va rentrer tout seul… si vous pratiquez.
Regardez les enfants, c’est comme ça qu’ils apprennent. Et comme je vous le disais au début nous sommes de grands enfants. 😉
Au boulot,
Wilde.
Pour vous aider à bien démarrer ou progresser dans votre l’apprentissage du Japonais. Je vous offre ce livre, (normalement vendu 2,99), dans lequel j’aborde les 4 piliers pour apprendre le japonais en autodidacte.
Vous pouvez télécharger votre copie ici
Le truc c’est de lire, et ensuite d’appliquer.
J’ai essayé de rendre la lecture facile et le plus intéressant possible.
J’espère que cela vous permettra de passer à un autre niveau. Ayez confiance en vous!
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