Travailler au Japon en 2018 : L’état du marché de l’emploi au Japon

Ca fait maintenant 8 ans que je bosse pour la même boite. je sens qu’il est temps pour moi de changer et de voir autre chose.

J’ai donc envoyer mon CV a quelques boites de recrutement, et j’ai rencontré des agents pour en savoir plus l’état du marché de l’emploi au Japon. A mon étonnement, les choses n’ont pas vraiment changé depuis 8 ans.

Il y a toujours une énorme pénurie d’employé bilingue. D’après les recruteurs, il y a de plus en plus d’étrangers sur le marché du travail japonais, c’est un fait.

Mais la majorité de ces étrangers sont embauchés pour des tâches à moindre valeur ajoutées, dans les combinis et autres.

Certaines boites japonaises comme Rakuten et d’autres ont fait la promotion de l’anglais comme langue de travail. Mais dans les faits, après quelques années d’expériences, ça c’est avérée plus difficiles à implémenter qu’au départ.

Le fait est que beaucoup de bon employés japonais, des gens très compétent techniquement ou commercialement ne parlent pas bien ou très peu anglais. Et a l’inverse, les employés japonais qui sont bon en anglais sont généralement techniquement ou commercialement moyens…

Résultat en voulant pousser les bons employés a apprendre l’anglais, ça a poussé certains a partir dans des boites moins exigeantes sur les langues. Ne laissant plus que les moyens…et ça c’est pas bon pour les boîtes.

Du coup, il y a eu un assouplissement de ces règles pour éviter la fuite des cerveaux.

De l’autre côté, il y a bien eu des annonces, des campagnes de recrutement d’étrangers. Mais pour la plupart, ce sont des nouveaux diplômés, recrutés au bas de l’échelle avec des salaires a minima. Les entreprises n’ont pas pris trop de risque avec eux.

Le fait est qu’il n’y a pas plus de japonais qui performent au travail et qui parlent anglais qu’avant. Mais il n’y a pas n’ont plus, plus d’étrangers qui parlent correctement japonais et qui ont des compétences recherchées au Japon.

Pour embellir le tout, le Japon fait face à un taux de chômage les plus bas de son histoire. Dans un article du figaro datant d’il y a 2 jours, le chômage au Japon est tombé à 2,4%, son niveau le plus bas depuis 1993.

Selon ce même article, les conditions d’emplois sont extrêmement favorables, avec 159 offres pour 100 demandes en janvier 2018, comme en décembre 2017, un ratio qui n’avait pas été atteint depuis 1974.

Du coup, vous avez pas mal de boites qui sont obligés de rémunérer leurs bons employés au dessus des prix du marché pour qu’ils ne partent pas chez la concurrence. Parce qu’ensuite, retrouver ces mêmes compétences devient un vrai casse tête.

Pour les entreprises, recruter des employés bilingues et compétents dans leurs domaines, devient extrêmement concurrentiel, pour un nombre de candidats vraiment faible au final.

Pour embaucher, il faut débaucher… parce que sur le carreau, il y a quasiment personne.

Donc si vous avez pour projet de venir travailler au Japon. Il est encore plus important que jamais de maîtriser le japonais ainsi qu’avoir des compétences recherchées sur le marché.

Si vous venez avec ce COMBO, vous ne chômerez pas au Japon… a moins que ce soit votre choix.

Oui, il y a plus d’étrangers qu’avant, mais ils sont toujours soit incompétent en japonais soit incompétent dans les domaines techniques pour la plupart.

Donc vous avez vraiment deux cartes à jouer.

Vos compétences (marketing, finance, informatique, sciences, commercial,…)
Vos compétences linguistiques (anglais & japonais… le français étant un plus)

Maintenant la question que vous vous posez peut-être c’est quelles sont les domaines recherchés au Japon ?

Pour ça il faudra lire la suite demain…mais surtout agir.

Peace & Action
(｡•̀ᴗ-)و ✧

Wilde.

Travailler au Japon en 2018 : L’état du marché de l’emploi au Japon

A lire absolument :

One thought on “Travailler au Japon en 2018 : L’état du marché de l’emploi au Japon”