2017 commence bien. L’immigration japonaise semble au taquet pour donner des visas de travail.
Il y a quelques jours j’ai posté ce message sur les réseaux sociaux.
En effet, il ya quelques jours, j’avais reçu le message suivant via LINE :
Ce matin, je suis allé à l’immigration retirer mon visa de travail, il m’ont donné 5 ans ! Faut qu’on fête ça !
Ce message venait d’un ami, qui a débarqué au Japon le 27 juillet 2016. Il est venu ici avec un bac+5, 2500€ et un visa Working Holiday en poche.
Et nous voilà, 6 mois plus tard, après avoir déposé son dossier de Changement de Statut fin janvier 2017, près de 2 semaines plus tard, il décroche 5 ans.
Comme ça. Normal.
Non mais, c’est un truc de fou !!
Je me souviens à l’époque où je voulais renouveler mon visa de 3 ans. J’avais demandé 5 ans. J’avais déjà fait 3 ans plus 9 fois au Japon. J’étais déjà marié avec une japonaise, j’avais même un enfant… et on ne m’a donné que 3 ans…
Et là, j’apprends qu’on peut venir au Japon, trouver un emploi qui vous sponsorise. Hop, on vous donne 5 ans, comme ça ! A l’œil !
C’est terrible !!!
C’est trop frais.
En tout cas, je suis vraiment content pour lui.
Car il revient de loin… de Cergy en fait LOL.
Plus sérieusement, s’il a obtenu ce visa de travail, c’est parce qu’il s’est bougé le cul. Il a pris des risques. Il est passé à l’action et ça a payé.
C’est ce que je vous dis depuis plusieurs années maintenant.
- Si vous avez un Bac+3 minimum.
- Si vous avez le japonais.
- Si vous avez des compétences spécifiques que l’on recherche ici.
- Si vous venez tenter votre chance ici.
- Si vous êtes prêt à ne rien lâcher jusqu’à réussir…
Vous vivrez au Japon, comme les milliers d’autres étrangers, qui sont passés par là avant vous.
Les secrets, vous les connaissez déjà.
Ce qui vous manque, ce n’est même pas la motivation. C’est l’application, l’action, l’exécution.
Dossier VISAJAPON => Fabien : Mission Complete
L’histoire de Fabien (ce n’est son prénom) n’a rien d’un conte de fée. Ça n’a rien à voir non plus avec un parcours sans fautes.
C’est une aventure,…
Avec des hauts, des bas, des pas sur le côtés, des sauts, des murs… bref c’est du Mario quoi (quoique y a pas de pas sur le côté dans Mario non). LOL.
La première fois qu’on s’est rencontré, c’était à l’été 2013, si ma mémoire est bonne. A l’époque j’avais quoi, 28 ans, lui en avait 27.
C’était son premier voyage au Japon. Il était venu tester la température ici. Voir de ses propres yeux comment ça se passe la vie au Japon.
A l’occasion d’une fête internationale, MyTokyoParty, il rencontra un de mes amis. Et vu que c’était un lecteur du blog, on se rencontra à trois dans un café, dans la partie ouest de Ikebukuro.
Avec mon pote, on lui parle un peu de notre quotidien ici. Comment ça se passe, les bon côtés, les côtés chelous, et les mauvais côtés. Fabien était vraiment intéressé par venir ici lui aussi.
Seul problème… il avait lâché les études depuis près de 7 ans. En effet, il s’était arrêté au Bac. Autrement dit il avait un Bac+0, et avec ça c’est dur de passer l’immigration.
Pour lui, la solution serait de retourner en France, de reprendre ses études, afin de décrocher au moins un Bac+3 avant de revenir au Japon.
Le tout, en étudiant le japonais en parallèle en solo, en vue d’obtenir le niveau 2 du JLPT, ou au moins son équivalent oral.
Du moins, c’était les conseils basiques qu’on lui avait donné à l’époque. Il a pris note, puis il est rentré.
A ce niveau-là de l’histoire, en général, ce qui se passe c’est qu’une personne normalement constituée, reprend sa vie et oublie tous les conseils qu’on lui donne.
Qui applique les conseils d’inconnus ? Sérieusement ? Allez entre nous, soyons honnête. LOL
Perso, je n’applique que très peu les conseils que je lis ici et là… (J’avoue).
Imaginez, ça fait près de 10 ans que vous n’avez pas mis le doigt de pied dans une salle de classe. Aurez-vous encore les tripes, le courage d’y retourner pour un tour ?
Pas moi, désolé, j’ai déjà donné. LOL
Mais Fabien en avait décidé autrement. Il est rentré et tout de suite il s’est mis à chercher une école.
Il a trouvé une grande école de commerce qui proposait un programme de master 2 sur 2 ans. Pour pouvoir y accéder, il a utilisé ses années travailler pour les transformer en VAE (Validation des Aquis pas l’Experience) et ainsi sauter 3 années de fac et intégrer la formation.
C’était un coup de Maitre. Mais comme tout saut, il faut faire attention à l’atterrissage. Parce qu’arrivé en étant entouré de jeunes sortant de Prépa et autres formations ultra selective. Il faut pouvoir suivre les cours ensuite…
Ça lui a demandé de s’investir à 120% dans ses études, pour obtenir son diplôme. Car la VAE ne donne pas de diplôme. Elle permet seulement de commencer à un niveau plus élevé.
En plus des cours, il a fallu, trouver les stages en alternance pour valider ces 2 années…
Là encore, on pourrait croire que c’est plus facile avec 7 ans d’expériences. Mais ce n’est pas le cas.
Les entreprises préférant les petits jeunes, qu’elles pourront manipuler, modeler à souhait. Du coup, là encore il a du se fighter. (Pour obtenir son stage, il a du passer 17 entretiens… dans la même boite).
Eh oui, a un moment on se demande c’est quoi ? c’est la CIA ? la DGSE ? Non non, c’est la Banque.
A l’issue des 2 années, il a enfin décroché son diplôme. Mais avec son investissement dans l’école, dans les cours, en stages. Il eut du mal à s’investir autant dans la langue.
Son niveau était loin du niveau 2 du JLPT à la fin de son M2. Pour ajouter à ça, ses finances étaient au plus bas. Et oui, les écoles de commerce (surtout les grandes) ne sont pas encore gratuites.
Mais le temps passe vite, et son objectif était d’arriver au Japon avant ses 30 ans.
Il a donc joué la montre, il a rassemblé toutes ses économies (2500€), son tout nouveau diplôme (M2), son nouveau TOEIC (900), le niveau N3 du JPLT et à débarqué ici le 27 juillet 2017.
Son aventure japonaise commençait enfin.
Ce qui m’a vraiment bluffé c’est qu’en 3 jours, il a trouvé un premier truc. Le 1er août il a commencé à bosser dans une petite boite. Il faisait de la prospection téléphonique en français et anglais.
Durant cette expérience, il s’est rendu compte que bien que les clients finaux sont étrangers. Il fallait néanmoins une connaissance du japonais, pour passer les barrages que sont les secrétaires japonaises.
Il a doublé ses efforts dans l’apprentissage de la langue.
Malheureusement, les relations étaient assez tendues dans cette boite. Les heures étaient incompressibles, pour un salaire de misère.
Après un mois, il a donc décidé d’arrêter et de se concentrer sur les autres entretiens en cours, et sur le japonais.
Chaque jour, il bossait son japonais, contactait les boites, postulait aux postes, allait aux entretiens. Sa recherche à duré un mois.
Sûrement l’un des mois les plus stressant de sa vie.
En effet, quand vous venez à Tokyo avec 2500€, pour un an. C’est comme si vous veniez avec votre slip, et votre coutelas, en mode Rahan (ça existe encore ?).
Rien que le loyer… ça vous pouvez en avoir pour 1000€ par mois. Du coup, avec 2500€, si vous faites un mauvais calcul, une soirée trop arrosée,… vous vous retrouvez à la rue le 3e mois…
Fabien a vu la rue de très très très prêt (et pas qu’une seule fois).
Moi aussi d’ailleurs, à l’époque, j’avais même envisagé de dormir dans la rue, en plan E ou F…
Mais la lumière est descendue, son travail, sa prise de risque et ses efforts ont payé. Et 2 mois après être arrivé…
##Bingo !
Il a trouvé un emploi lui permettant de ne pas finir sur le trottoir. Mais encore mieux, de vivre confortablement,…
Et maintenant, cet emploi lui a permi de troquer son visa Vacances-Travail limité à un an, en un visa de Travail valide 5 ans.
Il peut maintenant changer d’emploi, faire des allers-retours en France, sans problème pendant 5 ans.
Voilà pour le dossier Visajapon => Fabien : MISSION COMPLETE (terminée).
J’espère que ça vous inspirez. Que ça va vous motiver pour passer à l’action, et pour vous aussi que vous réalisiez vos rêves, ici ou ailleurs.
Car aujourd’hui, et même demain, la seule personne qui vous empêche de réussir,
c’est vous.
Quel que soit votre point de départ, diplômé ou pas, bon ou mauvais en langue, noir, jaune, blanc, petit, grand, gros ou maigrichon, catholique, musulman, juif, athée, celte, baa’i, marié, célibataire, avec ou sans enfant.
Vous n’avez aucune excuse pour ne pas réaliser vos rêves.
Vous n’avez aucune raison pour ne pas révéler tout votre potentiel.
La seule personne qui vous empêche de réussir, c’est vous. Ce sont les fausses excuses que vous tournez en boucle dans votre tête. C’est la peur qui vous paralyse.
Mais au final, le seul moyen de briser cette boucle, c’est de passer à l’action. C’est d’essayer.
La peur ne s’en va pas, mais quand vous êtes dans l’action. Vous vous rendez compte que la plupart des choses qui vous font peur, ne vous arriveront JAMAIS.
Vous trouverez toujours une solution avant qu’il ne soit trop tard.
Et si ça ne marche pas ?
Et si je me plante ?
Ça sera toujours une aventure géniale. Vous allez en apprendre plus sur vous, sur le monde. Et ces leçons vous serviront à retenter encore une fois l’aventure, jusqu’à réussir.
Maintenant la balle est dans votre camp.
Agissez. Prenez des risques (calculés).
Mais ne restez pas là sans rien faire.
La vie est trop courte pour la passer à vivre une vie qui n’est pas la vôtre.
Si vous aussi vous souhaitez transfomer votre Visa Working-Holiday en visa de Travail, j’avais écris un article il y a quelques temps sur le sujet.
C’est exactement la même solution que j’avais proposé à Fabien et qui a marché pour lui.
Cliquez ici pour lire l’article
Peace & Action
(。•̀ᴗ-)و ̑̑✧
Wilde.
A lire absolument :
- Avant VISAJAPON…
- Comment Obtenir le visa de travail au Japon grâce au Working Holiday
- Livre VISAJAPON sur Amazon
- Bilan 2013
- Changer un visa Vacances-Travail pour un visa Travail sans sortir du Japon
- Les derniers jours de visajapon
- Mes 2 cents sur passer le permis de conduire au Japon…(attention ça coûte!)
- Passer le permis de conduire au Japon (1)
- Working Holiday Japon : vivre avec 500¥ par jour ?
- Et de UN… qui est le suivant ?