Le temps passe super vite. Nous sommes déjà en février… J’ai l’impression que 2017, m’attend au tournant. Sic !
Au Japon, en février c’est déjà la fin d’année… Ici, l’école commence en avril et se termine en mars.
Ça fait bizarre, quand on regarde que tous les autres pays du monde sont calés sur un rythme scolaire de septembre à août…
D’ailleurs, dans la course au classement universitaire, le Japon d’aujourd’hui est quelques peu désavantagé à cause de ça.
Non seulement les élèves japonais ne veulent plus partir à l’étranger (parce que l’année est décalé et souvent cela signifie perdre 6 mois…).
Mais cela va aussi dans l’autres sens, puisque les étrangers sont rebutés de venir au Japon, car cela leurs fait perdre un semestre. Heureusement, les bourses japonaises aident largement à effacer ce problème.
Cependant, le Japon réfléchit à une solution pour résoudre ce problème qui peut à terme, miner la réputation et la compétitivité des universités japonaises.
La question que vous vous posez peut-être, c’est pourquoi les japonais sont obsédés par ne pas perdre une année ?
Désolé, mais je n’en sais rien. Lol.
Tout ce que je sais, c’est que lorsque vous rentrez dans le système scolaire japonais. Le Le redoublement n’existe pas du CP jusqu’à la fin du collège.
Ainsi, pendant 9 ans, 100% des élèves sont sensés avancer sans redoubler.
Arrivé au lycée, l’école n’est plus obligatoire. Bien sur, la majorité des élèves continuent,…
Mais contrairement à la France ou à d’autre pays, quand vous redoublez, une fois au lycée, il est très difficile de reprendre dans de bonnes conditions…
Parce que vous sortez du schéma, vous ne rentrez plus dans les cases, et forcément dans un pays où on ne redouble pas. Dans un pays ou il faut rentrer dans les clous. Redoubler, apporte une énorme pression social, qui devient insoutenable pour les élèves concernés.
Du coup, la grande majorité des redoublants de lycée, abandonnent en court de route. Les plus courageux prendrons des cours du soir, ou iront dans une « free school ».
Ce qui nous amène aux examens de fac, où vous avez principalement des élèves qui ont tous le même âge, 18 ans.
Les plus studieux rentrent à la fac sans problème. D’autres échoueront et deviendront des Ronins (à l’issue du lycée, ils entreront dans des écoles préparatoire aux concours, appelé « yobikou ») afin d’essayer à nouveau, d’entrer dans la fac de leur choix.
Ça ressemble à ce qui se passe dans nos classes préparatoires mais niveau bac, ici au Japon.
Le but de la fac japonaise, ce n’est pas de formé les étudiants à un métier.
Mais plutôt de leurs inculqués les connaissances de bases leur permettant de se débrouiller dans la société.
Ainsi, une fois sortie de fac, à 22 ans, vous pouvez travailler dans un peu tout et n’importe quoi, selon votre employeur et vos compétences.
Le truc, c’est qu’à toutes ces étapes l’âge est très important.
Si vous voulez mettre toutes les chances de votre côté pour intégrer une bonne entreprise. En tant que japonais, il vaut mieux avoir un profil typique qu’un profil atypique…
C’est d’après moi, la principale raison pour laquelle, de nombreux étudiants japonais renoncent à faire une année à l’étranger…
Apprendre à écrire comment les enfants
Pour en revenir au sujet principal de cet article, les enfants sont mis dans le bain très très rapidement.
Dès 2 ans,…en fait même avant… de nombreux parents inscrivent leurs enfants à des cours, ou activités leurs apprenant toutes sortes de choses.
A un an par exemple, entre différents jeux de motricité, on fera s’asseoir l’enfant sur une table et tenir un crayon.
Puis quelques semaines plus tard, on lui fera surligner des lignes, verticales et horizontales. Puis viendra le tour des cercles, des carrés, des triangles,…
Avec la répétition, l’enfant s’habitue, et très vite vous pouvez lui apprendre ses premiers caractères.
Par exemple, un L, ce sera une trait vertical suivi d’un trait horizontal, un F sera un trait vertical, suivi de deux traits horizontaux.
Je vous dis ça, je ne vous apprends rien.lol.
Mais vous voyez qu’en fait, le processus d’apprentissage est très simple.
Pour les hiraganas et katakana, c’est pareil.
On commence par leurs apprendre les caractères les plus simples à écrire comme,
し、へ,…
pour aller vers les caractères plus compliqués comme あ、わ、を.
En allant des caractères simples aux plus compliqués, l’enfant gagne en confiance et avance très rapidement.
C’est plutôt fun à faire…
Les enfants ne s’enmerdent pas.
Très vite, ils savent écrire leur prénom, mais vue qu’il savent aussi lire et écrire les autres caractères, ils peuvent commencer à lire des 3, 4 ans…
Honnêtement, quand j’entendais que des petits enfants de 3 ans savent déjà lire et écrire, ça me paraissait assez chaud.
Mais maintenant que je connais le processus, en fait, c’est simple.
Tout le monde peut y arriver !
Du coup, ce qui se passe, c’est que la plupart des élèves japonais savent lire et écrire avant d’entrer en CP.
Arrivé en CP, hop, ils commencent à apprendre les kanjis. Et voilà comment les japonais sont capables de maîtriser 2 syllabaires, 2045 kanjis, et notre alphabet, pendant que moi je lutte encore avec le français lol.
Essayez ! Vous allez voir c’est facile.
A Emporter
Vous pouvez télécharger des fiches d’hiragana pré-imprimé + un poster A4 derrière ce lien.^^v
頑張ってね!
Wilde.
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One thought on “Voici comment les enfants japonais de 3 ans apprennent à lire et écrire”
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