Vous arrives-t-il de penser que vous ne parlerez jamais Japonais ? Vous arrives-t-il de douter sur vos choix, sur votre avenir ?
Si c’est le cas, sachez que vous êtes sur la bonne voie. Car personne ne réussit vraiment sans difficultés, sans questionnements, sans doute.
Quand on commence un grand projet, on a toujours cette motivation, et cette confiance aveugle en nous.
On pense que non seulement, c’est simple (il suffit de bosser) mais qu’en plus ce sera plus ou moins facile, car on a toutes les informations à dispositions.
Résultat, on se retrouve avec une confiance en soi, car on ignore à quel point on est incompétent, inexpérimenté et loin du but.
C’est comme lorsqu’on pense terminer une tâche en 5 à 10 minutes, alors que 1h30, 2h plus tard, on y est encore…
Si vous faites de la programmation, c’est souvent pire… lorsqu’il s’agit de debugger un site ou un programme…
Bref, en tant qu’humain, nous sommes assez mauvais pour évaluer le temps nécessaire pour réaliser une tâche. Mais également pour évaluer le travail réel et les efforts à accomplir pour y arriver.
D’ailleurs ce phénomène d’hyper confiance au début de n’importe quel projet a un nom :
L’effet Dunning-Krüger
Voici la courbe représentant l’effet :
Ce qu’il faut comprendre, c’est qu’on passe tous par ces 4 phases.
- Le mont stupidité
- La vallée du désespoir
- La pente de l’illumination
- Le plateau de durabilité
On passe de
1. ah c’est facile
2. ah en fait c’est chaud de fou.
3. Je crois que j’ai capté
4. Ok bon c’est compliqué alors laissé moi t’expliquer.
Ce qu’il faut comprendre c’est qu’on le veuille ou non. Lorsqu’on n’y connaît rien. On va se surestimer.
C’est une étape logique, et je dirais même indispensable pour le passage à l’action.
Notre cerveau n’aime pas les choses difficiles. Il fait tout pour nous éloigner de tous ce qui pourrait potentiellement créer des difficultés, qui pourrait nous faire mal.
C’est ce que j’expliquais dans cet article :
Your brain is trying to kill you.
Au début on se surestime, ce qui à mon sens est utile pour passer à l’action. Si on pense que c’est dur, ça nous décourage d’essayer.
Mais avec l’expérience on se rend compte que c’est chaud. Que ça va prendre du temps, plus de temps qu’on le pensait.
C’est là qu’on est dans la vallée du désespoir. Ce que je veux dire, c’est qu’on passe tous par là. Ce qui compte, c’est de passer ce cap, et pour ça il faut continuer d’agir, d’apprendre, d’être dans l’action.
Si vous abandonnez maintenant, même ou plus tard, vous n’y arriverez JAMAIS. La clé c’est de ne pas abandonner. C’est de continuer à bosser, à étudier, à chercher un stage, un VIE ou un emploi.
C’est le seul moyen d’y arriver. A un moment, vous verrez, il y aura un déclic, une illumination, et une fois que vous aurez réussi.
Vous serez sur le plateau de la durabilité, vous serez devenu un expert capable de guider les autres avec votre expérience.
Vous saurez que réussir c’est possible, que c’est simple (en tous cas en apparence). Mais qu’il y a des étapes, des complications à prévoir et à anticiper pour y arriver.
Donc voilà, si vous doutez c’est bien. Ça veut dire que vous êtes sur la bonne voie, que vous avancez, que vous êtes en chute quasi livre sur la courbe Dunning-Kruger.
Mais ça veut aussi dire que si vous continuez de vous pousser, vous arriverez au Satori, et tout ce qui s’en suit.
A noter qu’il n’y a pas qu’un seul déclic, il peut y en avoir pleins, toutes une série. En fait, tous les déclics nécessaires pour régler vos problèmes.
Si je pouvais vous donner un conseil issu de mon expérience. C’est d’aller dans le futur…
De fermer les yeux et d’imaginer ou vous serez, qui vous serez, avec qui vous serez une fois vos rêves réaliser. Allez dans votre future et de percevoir clairement, les images, les sons, les rires, les réalisations que vous avez sur votre liste de rêves.
Ensuite lorsque vous ouvrez les yeux, vous revenez dans le présent, et vous EXÉCUTEZ. Vous faites ce que vous avez à faire pour que vos rêves se concrétisent, pour qu’ils ne restent pas dans votre tête sous forme imaginaire, mais qu’ils se transforment en souvenir, en vécu.
Allez dans le futur, c’est ce que je faisais constamment. Et pas seulement la nuit, mais même le jour, lorsque je sortais de chez pour aller en cours, ou pour aller travailler, quand je vivais encore en France.
J’allais dans le futur chercher l’inspiration pour trouver la motivation et surtout Les actions nécessaire pour connecter mon présent à mon futur idéal.
Bon maintenant, c’est à vous de jouer.
C’est à vous de connecter les deux.
Peace & Action
(**。•̀ᴗ-**)و ✧
Wilde.
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